CHAPITRE 9
Corey
Je finis par me rendre au travail avec une heure d’avance. Traitez-moi de folle, c’était comme si le Bellissimo était ma drogue. Comme si, même après un week-end de débauche, je ne pouvais pas en rester éloignée.
Ça n’avait rien à voir avec le fait de ne pas pouvoir rester éloignée de Stefano Tacone. Rien du tout.
Mon estomac se retournait toujours après la visite de mon père. Et si Stefano le découvrait ? Devais-je lui avouer carrément, comme je l’avais fait avec son travail ?
Non, parce que ça donnerait vraiment l’impression que j’étais une balance. Je lui avais juré que je n’avais aucun contact avec mon père, et soudain il me rendait visite à la minute où je rentrais chez moi ? Ça ne jouerait pas en ma faveur. Du genre à bouffer les pissenlits par la racine.
J’ent
