CHAPITRE 13 LES DEUX DERNIERS JOURS À LONDRES se déroulèrent dans un calme inattendu. Le non-dit régna en maître. Personne ne semblait décidé à déterrer la hache de guerre et à rompre ainsi une accalmie exceptionnelle ! L’humiliation avait calmé les deux adolescents et les parents préférèrent remettre à plus tard les remontrances. Dylan gardait la tête basse, Pauline lui faisait la gueule, car elle lui en voulait de ses tentatives répétées et vulgaires. Qu’il l’embrasse, qu’il lui tienne la main, d’accord ; mais rien de plus. Une fois, elle l’avait laissé lui caresser un peu la poitrine, ce qui ne l’avait pas beaucoup excitée d’ailleurs, mais la main dans la culotte, non ! Et ça, Dylan, qui s’était imaginé bien des choses avant ce voyage, ne le comprenait pas. David se félicitait en secr