Le lendemain, j'étais encore sous le coup du bonheur. Le soleil brillait et l'air de la montagne était pur et même s’il faisait plus frais ici que dans le capital, j'avais tout de même l'impression que tout me paraissait plus chaleureux. Je m'étirais doucement, sentant parfaitement Aksel contre moi. J'aimais cette sensation par-dessus tout. Le savoir près de moi était comme un accomplissement, la chose la plus normale qui soit. Je savais que notre séparation n'allait pas être évidente, comme il l'avait soulevé lui-même, après deux ans, même le couvre-feu était encore actif. Il allait avoir un travail de titan et cela allait lui prendre un temps fou ! Des années... Je me redressais sur mon coude, pouvant ainsi admirer mon roi encore endormi. Je savais qu'il était tard, le soleil b