CHAPITRE XXII J’eus le loisir après le départ de ma maîtresse de m’occuper du sergent Cuff. Je le trouvai assis bien à l’aise dans un coin du hall, consultant son agenda et retroussant malicieusement les coins de sa bouche. « Vous prenez quelques notes sur l’affaire ? dis-je. – Non, répondit-il ; je regarde quel est mon plus prochain engagement. – Oh ! fis-je, vous regardez donc le vôtre ici comme terminé ? – Je crois lady Verinder, répondit le sergent, une des femmes les plus habiles de l’Angleterre. Je crois aussi qu’une rose est plus agréable à contempler qu’un diamant. Où est le jardinier, monsieur Betteredge ? » Il n’y eut pas moyen d’en tirer un seul mot de plus à propos de la Pierre de Lune ; il semblait ne plus porter le moindre intérêt à l’enquête, et il persista à ne s’occu