M. le curé était une de ces figures qu’on ne saurait regarder sans avoir envie de rire ; haut de quatre pieds, le visage large d’un demi et enluminé d’un rouge foncé qui ne lui venait pas de boire de l’eau ; un nez épaté, surmonté de rubis, de petits yeux noirs et vifs ombragés d’épais sourcils ; un front petit, le poil frisé comme un barbet ; joignez-y un air goguenard et malin, voilà M. le curé. Avec cela le coquin avait de bonnes fortunes ; plus d’une m’en aurait encore dit des nouvelles dans le village. Il cultivait volontiers la vigne du Seigneur ; il faisait le petit célestin. Ces magots-là sont d’ordinaire de vigoureux sires à ce jeu, et notre curé ne manquait pas, je crois, de ces talents, qui valent mieux qu’une belle figure, quand il est permis de les faire valoir. Passons au se