XIII où godfrey voit encore s’élever une légère fumée sur un autre point de l’îleVoilà un orage qui était venu à propos ! Godfrey et Tartelett n’avaient pas eu, comme Prométhée, à s’aventurer dans les espaces pour aller y dérober le feu céleste ! C’était bien le ciel, en effet, comme l’avait dit Tartelett, qui avait été assez obligeant pour le leur envoyer par la voie d’un éclair. À eux maintenant le soin de le conserver ! « Non ! nous ne le laisserons pas s’éteindre ! s’était écrié Godfrey. — D’autant plus que le bois ne manquera pas pour l’alimenter ! avait répondu Tartelett, dont la satisfaction se traduisait par de petits cris de joie. — Oui ! mais qui l’entretiendra ? — Moi ! Je veillerai jour et nuit, s’il faut, » riposta Tartelett, en brandissant un tison enflammé. Et c’est bi