V dans lequel on se prépare à partir, et à la fin duquel on part pour de bon.Il n’y avait plus à y revenir. Avant ce long voyage, à deux, à travers la vie, qu’on appelle mariage, Godfrey allait faire le tour du monde, — ce qui est quelquefois plus périlleux. Mais il comptait en revenir très aguerri, et, parti un jeune homme, ramener un homme au retour. Il aurait vu, observé, comparé. Sa curiosité serait satisfaite. Il ne lui resterait plus qu’à demeurer tranquille et sédentaire, à vivre heureux au foyer conjugal, que nulle tentation ne le porterait plus à quitter. Avait-il tort ou raison ? Courait-il à quelque bonne et solide leçon dont il ferait son profit ? Nous laisserons à l’avenir le soin de répondre. Bref, Godfrey était enchanté. Phina, anxieuse, sans en rien laisser paraître, se