X Où l’on donne enfin le dénouement de cette intéressante et véridique histoire Nous avons perdu de vue mon oncle Maxime, depuis le jour fatal qui éclaira le départ de Paul et la mort de mon père. L’ancien chartreux croyait n’avoir plus le moindre ménagement à garder avec moi. Son but, en m’adressant les cruelles paroles dont vous devez avoir conservé le souvenir, était de blesser à un tel point ma fierté, que je renonçasse à tout projet de le revoir. Il avait lieu d’espérer que j’ignorerais longtemps encore, et peut-être toujours, la triste fin de M. de Feuillanges. Après m’avoir séparé de Paul, de celui qu’il croyait être mon plus ardent défenseur, qu’avait-il à redouter d’une faible femme et d’un vieillard, contraints l’un et l’autre à se dérober aux recherches, et, de plus, exposé