Je vis encore une fois pâlir mon oncle. – Vraiment, répondit-il, ce serait un grand malheur, et ce que nous faisons pour sauver M. de Feuillanges n’obtiendrait aucun résultat. Nous sommes libres encore de ne point agir ; mais une crainte, mal fondée peut-être, doit-elle nous faire abandonner, dès aujourd’hui, toute espérance ? – Non, dit Paul. C’est une résolution prise, je partirai ! – Bien ! très bien, monsieur le comte ! dit Maxime, attirant à lui le pauvre jeune homme et lui donnant le b****r de Judas. – Maintenant, reprit-il, du courage ! il vous en faudra, mes enfants, car il est bien dur de se quitter quand on s’aime ! Il tira sa montre. – Voici l’heure, dit-il où la commune donne aux troupes de volontaires le signal du départ. Il est entendu que ce n’est pas le comte de Rocheb