Ayant restauré le peu d’ordre indispensable et ayant repris mon poste au tribunal, dans les premiers temps administré par un fonctionnaire supérieur impérial, j’avais demandé à Mora ce qu’elle avait l’intention de faire. Elle me répondit qu’elle voulait rester avec moi comme servante et même compagne, pourvu que je l’acceptasse, contre ma protection : elle avait retrouvé toute sa beauté et moi je m’étais enflammé pour elle, ce qu’elle avait très bien compris. La garder chez moi fut ma première pensée, mais je réalisai immédiatement que, vivant seul, tous l’auraient assimilée à une amante et que, pour peu que le bruit de mon péché se répandît, j’eusse pu en subir de graves dommages professionnels. L’idée de me l’approprier, cependant, fut trop forte. Ayant embauché un nouveau serviteur, je