When you visit our website, if you give your consent, we will use cookies to allow us to collect data for aggregated statistics to improve our service and remember your choice for future visits. Cookie Policy & Privacy Policy
Dear Reader, we use the permissions associated with cookies to keep our website running smoothly and to provide you with personalized content that better meets your needs and ensure the best reading experience. At any time, you can change your permissions for the cookie settings below.
If you would like to learn more about our Cookie, you can click on Privacy Policy.
Chapitre 18 C’était un samedi soir de la quatrième année de mon apprentissage chez Joe. Un groupe entourait le feu des Trois jolis Bateliers et prêtait une oreille attentive à M. Wopsle, qui lisait le journal à haute voix. Je faisais partie de ce groupe. Un crime qui causait grande rumeur dans le public venait d’être commis, et M. Wopsle, en le racontant, avait l’air d’être plongé dans le sang jusqu’aux sourcils. Il appuyait sur chaque adjectif exprimant l’horreur, et s’identifiait avec chacun des témoins de l’enquête. Nous l’entendions gémir comme la victime : « C’en est fait de moi ! » et comme l’assassin, mugir d’un ton féroce : « Je vais régler votre compte ! » Il nous fit la déposition médicale, en imitant sans s’y tromper le praticien de notre endroit. Il bégaya en tremblant comme