Chapitre 8 La maison de M. Pumblechook, située dans la Grande Rue, était poudreuse, comme doit l’être toute maison de blatier et de grainetier. Je pensais, à part moi, qu’il devait être un homme bienheureux, avec une telle quantité de petits tiroirs dans sa boutique ; et je me demandais, en regardant dans l’un des tiroirs inférieurs, et en considérant les petits paquets de papier qui y étaient entassés, si les graines et les oignons qu’ils contenaient étaient essentiellement désireux de sortir un jour de leur prison pour aller germer en plein champ. C’était le lendemain matin de mon arrivée que je me livrai à ces remarques. La veille au soir, on m’avait envoyé coucher dans un grenier si bas de plafond, dans le coin où était le lit, que je calculai qu’une fois dans ce lit les tuiles du to