Chapitre 4
Même une vie ne lui suffirait pas ! À présent, Pardon connaissait tous les mots du texte du carnet, quel que fût son langage d’origine et, en dépit de tous ses efforts pour les organiser, il échouait. De plus en plus agacé, comme toutes les fois où il avait besoin de se calmer, il retourna à son point de ralliement et s’assit en dessous, son attention fixée sur la salle, cruellement conscient de ses limites. Puis il jeta un coup d’œil réprobateur au livret ouvert contre lui. Il lui semblait avoir tout essayé. Naturellement, cette impression se révélait fausse, mais, le cerveau désespérément vide, aucune idée supplémentaire sur la façon d’agencer tous ces mots en phrases sensées ne jaillit. Par les fées, qu’avait-il manqué ? Alors qu’il aurait voulu lui résister, le découragemen
