Maintenant qu’il savait où la trouver, il avait attendu de la voir apparaître, une femme, habillée d’un large manteau foncé dont la capuche cachait les traits. Aussitôt, il était devenu son spectateur invisible lorsque, grâce à la virtuosité de ses pouvoirs, elle avait franchi l’illusion qui masquait l’ouverture. Là, une fois son vêtement ôté, il avait découvert son visage émacié qu’encadraient de longs cheveux neigeux, ses yeux empreints d’une émouvante tristesse, sa maigreur presque effarante, troublé par l’extrême isolement dans lequel elle s’était enfermée. Dans ce monde sans lumière du jour, elle vivait dans le plus profond dénuement, sans s’alimenter ni dormir, exactement comme la Dame Blanche ou comme lui depuis qu’il avait pénétré dans ce labyrinthe. La magie possédait-elle tant de