Cérizet, qui n’avait que trente-huit ans, paraissait être un homme de cinquante, tant il avait vieilli par tout ce qui peut vieillir les hommes. Sa tête, sans cheveux, offrait un crâne jaunâtre, mal couvert par une perruque que la décoloration avait rougie ; son masque pâle, flasque, démesurément rude, semblait d’autant plus horrible, qu’il avait le nez rongé, mais pas assez radicalement pour qu’il pût user de la ressource de le remplacer par un faux nez : depuis sa naissance, au front, jusqu’aux narines, ce nez existait comme la nature l’avait fait ; mais la maladie, après avoir mangé les ailes vers l’extrémité, n’y laissait que deux trous de forme bizarre qui viciaient la prononciation et gênaient la parole. Les yeux, primitivement beaux, mais affaiblis par des misères de tous genres, pa