Toi, force de la nuit,
Toi qui chantes au blasphème,
Toi qui primes l'éphémère,
Toi qui éveilles à minuit,
Les secrets de mon existence,
Qu'attends-tu de moi,
Qu'attends-tu de moi, dis-moi,
En retour de cette abondance.
Dis-moi pourquoi cours-tu te cacher,
Lorsque du soleil brille la victoire,
De nos âmes autrefois désespérées.
Que veux-tu me faire voir,
Que veux-tu me faire entendre,
Lorsque de ta violence sort de la tendresse.
Pourquoi pousses-tu ma chair à pêcher,
Pourquoi te caches-tu de mes yeux,
Pourtant, pas de mon corps.
Avoues le,
Quel est le nom de ce sort,
Celui qui prive mon âme d'être pieux,
Celui qui prive mon esprit d'être fort,
Celui qui prive à ma vie d'éclore,
Celui qui me fait tant vivre dans l'inconfort.
Mais qu'attends-tu de moi, dis-moi,
Veux tu que je mange de ce bois,
Celui qui v***e les lois,
Celui qui néglige mes efforts,
Celui qui est juste dans la reconnaissance de mes torts,
Celui qui m'empêche de crier au renfort.
Qui es-tu, dis-moi,
Toi, qui as tué ma foi,
Toi qui es resté au fil des mois,
Es-tu de mon cœur, le roi,
Es-tu de ma tête, la voix,
Es-tu de mon chemin, la voie,
Ou es-tu de ma vie, le choix.
Oui dis-moi,
Car mon corps se fait vieux,
Car j'ai la mort sur les bouts des doigts,
Car je ne connais pas la joie,
Ni de l'autre monde ni de celui ce que je vois.