Se tirer une balle dans le pied

3492 Words
Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas. Mais ça, il semble l'oublier. En voulant me nuir moi, il s'est offert au loup. Le pire, il ne s'en est même pas encore rendu compte. Quel con ! Il y a eu une perquisition au bar le weekend dernier. La police a débarqué et a tout saccagé à la recherche de produits ilicites car il semblerait que quelqu'un est allé leur raconter qu'il s'y passe des trucs louches. Et là on doit tout refaire. On s'y met depuis ce jour. Ce qui fait qu'on n'avait pas ouvert le bar au public durant toute la semaine. Je suis sur que le coup de la police provient de DONOVAN. Il n'y a que lui qui m'a ouvertement déclaré la guerre. Les autres sont soit trop peureux, soit ce sont des alliés. Heureusement que moi, je ne fais jamais passer ma marchandise par le bar. Je suis quelqu'un de prevoyant. J'aime être préparé dans tout ce que je fais. Il me faut toujours des endroits clean aux cas où ces situations devraient arriver. Je ne mélange pas tous mes business. J'y injecte des fonds de mes autres activités c'est sur, mais j'en tiens tout de même mes entreprises éloigner de ces saletés. On ne peut pas mettre tout ses œufs dans le même panier dit on. Sinon, à l'heure là, je serais dans de beaux draps. Il devrait le savoir qu'un homme comme moi ne commettrait pas une telle erreur. Ça aurait été un gros scandale. Tout ce que moi je déteste. J'imagine alors les grands titres en premier page des magasines à sensation "le mystérieux homme d'affaires et propriétaire du Heaven night club se trouve être un trafiquant d'armes". Ou du moins "le mystère entourant la fortune du grand Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ est levé". Ils auraient continué par fouiller ma vie, c'est sur qu'il aurait trouvé des choses compromettantes ces vautours. Je ne suis pas blanc comme neige. Si je n'ai jamais fait de la prison c'est justement parce que je sais assurer mes arrières. Bon, j'y étais tout près une fois. Je m'en suis tout de même tiré. Maintenant que ce fumier veut inviter les flics dans mes affaires, rien ne me garantit que ces foutus journalistes vont se tenir à carreau et eviteront de fouiller leur nez partout. Même si la police n'a rien trouvé, on ne doit pas crier victoire trop vite. On l'a peut être échappé belle avec la justice, mais je sens l'embrouille venir de loin. Ce petit affront aura inéluctablement des répercussions sur la bonne marche du bar. On perdra peut être notre crédibilité. Ce qui occasionnera par la suite la perte de certains clients phares. Personne n'aime être au cœur d'un scandale. Encore plus, que la plupart d'entre eux ont déjà assez les mains et les pieds dans des trucs louches. Ils ne vont pas supporter d'être sous le feu des projecteurs et risquer de voir leurs petites affaires en première page. Il a frappé fort d'emblée le petit con. Son objectif est si évident. Il veut me faire couler c'est sur. C'est peu pour avoir l'effet escomptés bien entendu. Pour avoir déjà failli tout perdre, j'ai assez de ressources pour couvrir en cas de bavures. Et moi, je prendrai un malin plaisir à lui rendre la pareille très bientôt. On verra s'il en a autant de ressources que moi. Je me demande de quoi il a peur pour m'attaquer aussi frontalement et ceci en si peu de temps. Enfin bref, il est tellement focalisé sur moi, qu'il ne voit pas le danger plus loin. Celui là même qu'il est entrain de créer. Il ne semble pas s'être rendu compte qu'avec ce qu'il a fait, il a ouvert une brèche pour l'abattre lui aussi. Il s'est bien tiré une balle dans le pied le pauvre. Bon, on a assez joué je crois. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Il ne perd rien pour attendre celui là. S'il a fait ça, cela voudrait donc dire qu'il sait qui je suis. Il ne va pas me dénoncer. Pas encore. Faire cela ne lui garantit rien. On se retrouve sur une même pied d'égalité maintenant qu'il a lui aussi lancé les hostilités. Je me dois de reprendre l'avantage. Mais comment ? J'ai dû cogiter dessus toute la nuit d'hier. Rien de bon n'est sorti. Je me suis endormi penaud. Ce matin, je suis arrivé très tôt au bar. Je n'ai même pas fait mon jogging habituel. Juste le temps de grignoter quelque chose et de prendre un bain, et je suis venu ici. Max est venu à ma rencontre dès qu'il m'a apperçu. - Préviens tout le monde, je lui ordonne une fois à sa hauteur. Je les attend en haut. On doit réouvrir aujourd'hui et je ne vois personne. J'espère que tout est prêt. - D'accord chef. Je les appelle. - Et Milan est où ? Demandé-je tout en continuant mon chemin. Max me suit de près. - Il n'est pas venu depuis ce matin. Les autres sont arrivés et on a pu commencer. On s'est plus tard entendu sur la marche à suivre pour la réouverture. - Tout le monde a compris ce qu'ils ont à faire ? - Oui boss, ils repondirent tous en chœur. - Je veux vous voir vous activer. Tout doit être parfait pour ce soir. Le Heaven doit briller plus que les autres jours. Est ce clair ? - Oui boss. - Parfait ! Vous pouvez partir. Ce qu'ils font. Max allait lui aussi partir. Je l'arrêtais. On n'avait pas encore fini lui et moi. - Non, pas toi Max. On a encore des choses à revoir toi et moi. Il est revenu sur ses pas et me fit face. Je l'ai invité à s'asseoir. Il s'execute. - Et si on faisait venir un DJ connu ? Cela pourrait aider à ramener du monde. Les gens adorent tout ce qui est à la mode. On fait ça une fois tous les mois ou tout les 2-3 mois. Je sens que ça peut marcher. Tu en penses quoi ? - Ce ne serait pas "too much" boss ? Je me souviens que tu as refusé cette idée pour l'inauguration car tu voulais d'abord suivre la tendance. - Ouais, je sais. Je n'aime toujours pas. Mais maintenant le contexte est tout autre aujourd'hui. On ne resent pas encore l'impact de la petite visite des flics. Surement parce qu'il n'ont rien trouvé. J'ai besoin qu'on anticipe. On doit agir bien avant que cela arrive. - Entendu chef ! - On pourrait aussi engagé des personnes bossant dans l'événementiel pour la réouverture et les semaines d'après. Ils ont souvent de bonnes idées. - Je m'en chargerai boss. Je lui ai fait signe qu'il pouvait se retirer. Chose qu'il fit. Après son départ, j'ai téléphoné à Milan. Il me répond dès la première sonnerie. C'est ce Milan que je préfère. Disposé et disponible. C'est celui dont j'ai besoin en ce moment. Avec toute sa tête. Pas ce... Je ne sais même pas comment qualifier ce qu'il est entrain de devenir. - Arrête tout ce que tu fais et ramène toi au Heaven. - Pourquoi ? Il y a un problème Ghost ? Je me prépare tout juste à me rendre à l'aéroport retrouver Kyra. Mon vol pour les USA est prévu pour 19 heures. - Justement. Arrête tout et rapplique. Quelqu'un d'autres ira à ta place. - D'accord boss ! Depuis quand, il m'appelle boss en employant ce ton là. Il le fait d'habitude juste pour le fun. Cependant, j'ai la nette impression que cette fois c'était différent. A croire que je l'ai frustré. Lui et moi, notre histoire dépasse celui de chef et d'employé. Il est de la famille et il le sait. Moi et Aaliyah sont la seule famille qu'il a et inversement. On l'a toujours considéré comme tel et vice versa. Bon, moi plus qu'Aaliyah. Mais c'est notre frère. A aucun moment on ne l'a fait se sentir exclu de notre petite famille. Mais bon, peut être que c'est Aaliyah qui lui a encore fait des crasses. Cette fille avec son mauvais caractère c'est du jamais vu. Mais bon ils ont toujours été comme chien et chat ces deux là. Aujourd'hui ils sont dans leur love store et le lendemain ils ne peuvent plus se sentir. Rien de bien méchant. Ils savaient toujours régler leur différend. Je ne m'y mêle pas. Cela existe dans toutes les familles. D'ailleurs, Milan sait qu'il ne faut pas prendre tout ce que fait Kyra au premier degré. C'est une vraie emmerdeuse. Milan se ramène vers 18 heures. Soit, 45 minutes plus tard. - Qu'est ce qui se passe Ghost ? Ton appel avait l'air urgent. - La police est venue faire une fouille ici le weekend dernier. Je ne t'en ai pas parlé car tu n'étais pas en état. Et je voulais que tu prennes le temps de te remettre. Mais là je n'arrive plus à gérer. J'ai besoin de toi mon ami. Milan s'assied. - Et... ta sœur ? - On lui enverra Kiara ou Joe. Elle t'aurait bien entendu préféré. Elle a expressément demandé après toi. Milan se racle la gorge. - Si elle tient tant à sa petite escapade elle sera obligé de faire avec ce qu'on lui donne. Pour le moment je ne peux pas lui envoyer mon meilleur élément. Avec toi, j'aurais été plus confiant. Mais Kiara ou Joe peut très bien faire l'affaire. - D'accord je reste alors. Tu sais que je suis et je serai toujours là pour toi mon frère. Envoie lui donc Kiara. - Je pensais plus à Joe. Il se débrouille mieux que Kiara en situation de stress. Mais bon, je peux lui envoyer les deux dans ce cas. - Ouais ! Les deux c'est mieux. Milan IVANOVIĆ On fait tous des erreurs. Ce n'est pas une raison pour rester bloquer dessus. Du moment que l'on reconnait son erreur et que l'on est sur de ne pas recommencer, on peut tranquillement passer à autre chose. J'ai fait n'importe quoi par le passé. Maintenant il est temps de me réprendre en main comme le dit si bien Ghost. Et pour le reste, il n'a pas besoin de le savoir. J'ai pris ma décision. Comme on le dit, bien trop souvent on masque la vérité par des artifices. On cherche à tout dissimuler par peur de perdre ce qui compte le plus. Ce qui fait que l'on ne se montre pas toujours tel que l'on est. Nos desirs, nos envies, nos aspirations sont enfuis ou passent au second plan. Seul compte le besoin de plaire à notre entourage. Au fond de nous, il n'y a qu'un grand vide qu'on cherche à combler désespérément. Sauf que la majeure partie du temps, on s'y prend très mal. Alors on se persuade que ça ira. Car la réalité est beaucoup trop amère à accepter. On se cache derrière le simple brin de bonheur que l'on perçoit et on s'y accroche comme si notre vie en dépendait. Finalement, je ne vais plus aux States. Et c'est beaucoup mieux ainsi si l'on essaie de voir les choses du bon côté. Je peux tout autant réprendre les choses en main ici. Surtout que Alex a besoin de moi. D'ailleurs, cela fait plus de 3 heures que lui et moi, on essaie de façonner notre plan d'attaque. Il y a toujours une faille quelques part. Ce serait trop hasardeux de jouer le reste sur un coup de chance. Ce n'est pas le style de Lex non plus. Il aime trop avoir le contrôle pour le laiser au main de l'incertain. Et là, il est en pleine réflexion. - On ne peut pas jouer les choses sur un coup de chance. Mais on peut le laisser le terminer pour nous. - Qui ça ? Et comment on va procéder ? - DONOVAN. On peut le pousser à sacrifier son meilleur élément. Il suffit juste de lui donner un petit coup de pouce. Comme ça, sa b***e se lèvera contre lui. Il n'y a pas pire qu'un chef déloyal. Voyant que je ne comprenais toujours pas, Lex s'est mis à me raconter le plan de long en large. J'avoue que je n'aurais jamais pensé à cela. Ça pourrait le faire, oui. Ghost débordé de ruse. - Ça peut marcher, ouais. Si l'on joue bien nos cartes. Il nous a offert le baton pour le battre, sans le savoir. - La gourmandise est un vilain défaut Milan. Il devrait le savoir. Dommage que c'est sa cupidité qui parle à la place de son cerveau. - Et on va faire ça quand ? Aleksandar faisait les cents pas. - Laissons passer le weekend. Je ne compte pas trop sur l'effet de surprise. Toi et moi on sait parfaitement qu'il s'attend à ce que je réplique aussitôt. Je veux juste le faire languir un peu, jouer avec ses nerfs. Dans les jours qui suivent, à chaque fois qu'il se réveillera il se demandera ce que je vais faire. Alors que toi et moi, on ne fera rien. On le laissera le temps de se mettre à l'aise. Et puis au moment ou il se sentira le plus confortable, on attaquera. Je le tchèque. - Je marche. On a pris une heure de plus pour peaufiner tout ça. Et je suis reparti chez moi. En cours de route, je lance l'appel vers le numéro de Max en lui demandant à parler à Sophia. Je l'ai eu au téléphone après quelques minutes. - Tu pourras m'envoyer la fille de l'autre fois ? - Euuuuh... la rouquine ? - Oui. Ne l'envoie pas chez moi. Envoie la moi plutôt à l'appartement du centre ville. Qu'elle m'y attende. - C'est comme si c'était fait boss. - D'accord. Merci Sophia. J'ai roulé jusqu'au centre ville. Ellen'y était pas encore à mon arrivée. En attendant qu'elle se pointe, je vais me doucher. Je me cherche quelque chose et me pose dans mon salon. J'ouvre la télé, afin de suivre les nouvelles, histoire de ne pas m'ennuyer. Je fixais mon téléphone de temps à autre. Moi même je ne sais pas ce que j'attendais de cet appareil. Mère nature semblait être de mon côté car ce dernier sonne au même moment. Dès que je récupère le téléphone, je me rend compte que j'avais crier victoire beaucoup trop vite. C'était simplement mon rendez vous du soir. Wesley Curtis DONOVAN - Pardon ! Tu te fous de moi ? - Je suis actuellement au poste de police, m'informe à nouveau Drew. - Au poste ? Qu'est ce que c'est que cette blague Drew ? Tu fous quoi au poste de police ? - J'ai été arrêté mec. Trouve moi un avocat Curtis. Je suis dans de beaux draps. Et c'est peu dire. Je soupire nerveusement. - Je verrais ce que je peux faire. - Non, non et non Curtis. Tu ne vas pas simplement voir. Tu vas me trouver un avocat Curtis. Rapidement. Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir dans cet endroit. En prison ? Et pourquoi donc ? Cette nouvelle m'a donné la migraine. Et Drew qui pense pouvoir me donner des ordres. C'est le monde à l'envers. Je décide d'appeler Julio, mon autre homme fort après Drew pour essayer d'avoir plus d'informations. Je ne peux pas rester là sans rien savoir. Une vague de panique m'assaille. - Julio, trouve moi un avocat pour Drew. Essaie de te renseigner sur les causes de son incarcération afin qu'on sache ce qu'on pourrait faire. - D'accord chef. - Et surtout tâche d'être discret. Aucun autre membre du groupe n'a besoin de savoir. Je tournais et retournais comme un lion en cage ne comprenant pas comment ça a pu arriver. Pour être discret, Drew l'est. Ce n'est pas le genre v*****t ou qui s'expose en public. Alors comment ça se fait qu'il se retrouve au cachot en ce moment ? Et si Drew se mettait à parler ? Non, non. Il ne ferait pas ça. Le Drew que je connais n'est pas une balance. Néanmoins, quand on est face au mur, si on te dit de chanter l'hymne national de l'Angleterre, tu chanteras l'hymne national de l'Angleterre. D'ailleurs, qu'a t-il voulu dire par le fait qu'il ne sait pas combien de temps il pourrait tenir là-bas ? Aurait-il eu envie de me balancer ? Si oui, il vaudrait mieux que je prenne mes précautions. Mais je ne peux pas faire du mal à Drew. C'est mon partenaire le plus loyal. Je ne dois pas l'abandonner à son sort. Trentes minutes après Julio me rappelle. Je me précipite pour répondre. - Oui Julio. Du nouveau ? - La police a coffré Drew avec un homme dans le coffre de son véhicule. Pas besoin de t'expliquer l'état dans laquelle l'homme en question a été retrouvé. Je pense que vous avez déjà une idée. - Mais ça on peut le contourner, non ? Tu lui as trouvé un avocat ? Que dis ce dernier ? Il lui faut un avocat Julio. - Il n'y a pas que ça chef. On a interpellé Drew au moment où il devrait récupérer la cargaison. Votre cargaison chef. Combien de temps pensez vous qu'il lui faudrait avant de commencer à balancer tout le monde pour sauver sa peau ? Et même s'il ne le fait pas, comment expliquer le fait qu'il utilise des gadgets de votre entreprise ? Il faut le discréditer chef. On lui met tout sur le dos et basta. Je suis tombé sur le cul. Quoi ? Avec ma cargaison ? C'est complètement folle cette histoire. Je me grattai nerveusement la tête. - Mais il risque de prendre perpète. Il n'y a rien que l'on puisse faire ? - A ce niveau, un avocat ne lui sera d'aucune utilité boss. A votre place je commencerais à chercher comment sortir ma tête de l'eau. Drew est un grand garçon. Il comprendra. Cela fait parti du métier. - M'en sortir oui. Mais je ne peux pas le laisser à son sort. Je dois pouvoir intervenir. - Il n'y a rien que vous puissiez faire pour éviter qu'il y reste chef. A moins de vous denoncer à sa place. - Me dénoncer ? Tu es malade ? - Dans ce cas, vous devriez trouver comment vous sortir de là. Vous ne pouvez rien pour Drew. Mais vous pouvez faire quelque chose pour vous même. Pensez-y boss. La peur est un feu qui dès la naissance nous consume de l'intérieur. Elle peut être une source de motivation tellement puissante que l'on se demande si elle n'est pas le pire arme que peut utiliser l'adversaire afin de te transformer en une marionnette qu'il fait bouger à son bon vouloir. Mais quand le chemin emprunté est celui de la trahison et de la tromperie, la plus grande peur de toute est celle de voir éclater la vérité. Me voilà malgré moi dans une impasse. Moi ou Drew. J'aime bien Drew. C'est un chic type. Il est loyal et efficace. Néanmoins, peu importe l'admiration que je peux avoir à son égard, je ne vais jamais l'aimer plus que moi même. C'est égoïste je sais. Mais il vaudrait mieux que ce soit lui plutôt que moi. Étant que chef, il est toujours mieux d'avoir quelques policiers dans ses bottes. Plus ils sont haut gradés mieux c'est. Et si ça ne suffit pas, allez voir Parmi les prisonniers, les gardiens. Tout ce qui peut être utile. En ce moment je me retrouve pieds et poings liés. Je dois faire quelques choses que je déteste. Trahir un pote. Si ça venait à se savoir, je risque de declencher la foudre de mes hommes. Pourtant il le faut. J'appelle un de mes contacts au commissariat où Drew se trouve. - Tu as quelques chose qui m'appartient. - Tu veux le récupérer ? Ça risque d'être impossible. J'inspirai profondément. - Non. C'est fini pour lui. - Je comprends. - Tu peux t'en débarrasser. Néanmoins, tu dois le faire vite, sans... - Entendu. Comment est on arrivé là ? Je n'arrive pas à croire que je lui ai donné l'ordre d'en finir avec mon partenaire de travail de longue date. Je suis fou de rage. Dans un élan de colère je me met à tout casser dans mon bureau. Que quelqu'un m'explique ce qui a pu arrivé à Drew pour qu'il soit aussi imprudent. A moins qu'il ait été piégé. Piégé mais par qui ? Et là tout sonne comme une évidence, la cible ce n'était pas Drew mais moi. J'ai terminé son boulot sans même m'en rendre compte. Ghost ! Ghost ! Ghost ! Tu viens d'appuyer là où ça fait mal. Attend toi aux conséquences. Tu me sentiras passer cette fois. A la guerre comme à la guerre, tous les coups sont permis. Que la fête commence !
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