Chapter 10
874 Words
« Ahem. »
Stanley, qui avait toujours été calme et posé, fut surpris par sa question et toussa. Il fronça les sourcils et la regardait fixement.
Comprenant enfin ce qui se passait, Sharon rougit et s'empressa d'expliquer :
« C'est la question pour laquelle mes amis du groupe de discussion étaient prêts à payer ! » Sharon avait pleurniché à l'intérieur d'elle.
« Pourquoi me regarde-t-il comme s'il regardait un débauché ? Je suis une petite fille au cœur pur à l'intérieur ! » pensait-elle.
« Je veux simplement en savoir plus sur toi. Après tout, tu es mon mari. En tant qu'épouse, je dois apprendre le passé de mon mari, non ? » Sharon essayait tant bien que mal d'obtenir des informations sur son mari, pour alimenter la curiosité des informateurs et se faire de l'argent en retour.
Tout le monde aimait écouter les bonnes paroles, y compris Stanley.
Quand elle s'adressa à lui en tant que son mari, bien sûr, il ne trouva pas cela repoussant.
Sa voix était douce lorsqu'elle l'appelait mari, provoquant une ondulation dans son cœur, comme une plume balayant la surface d'un lac calme, provoquant une minuscule ondulation.
Alors que le bruit de l'eau courante provenait de la salle de bain, Sharon s'était assise sur le canapé et essuyait ses cheveux. Soudain, le téléphone posé sur la table basse sonna. Elle jeta un coup d'œil à l'identification de l'appelant et répondit immédiatement : « Docteur Dixon, pourquoi me cherchez-vous à une heure aussi tardive ? » Elle paniqua un peu car c'était le médecin traitant de son père. Cela devait être urgent et peut être grave.
« Oh, ce n'est rien de grave. Je voudrais vous informer comme d'habitude que le p******t de la facture de l'hôpital est dû bientôt, donc... »
L'argent était un sujet sensible, même après qu'ils se s'étaient connus depuis un an. Zack Dixon hésita et hésita au téléphone.
Sharon le savait du plus profond de son cœur.
« Ok, je sais. Merci, Docteur Dixon. »
Raccrochant le téléphone, Sharon soupira. Il y a deux ans, son père avait eu un accident de voiture, et les frais médicaux onéreux l'avait presque rendue folle. Stanley était sorti de nulle part, la sauva des eaux troubles et l'aida à se sortir de cette situation difficile.
Après cela, elle l'épousa et il prit en charge tous les frais médicaux de son père.
Sharon ne voulait pas savoir pourquoi il voulait épouser une fille ordinaire comme elle, et elle ne voulait pas non plus gaspiller sa capacité cérébrale à faire des suppositions. Ce n'était pas là sa priorité.
Tant que son père était en vie, c'était suffisant.
Quant à savoir si c'était un mariage sans passion ou non, Sharon s'en fichait.
L'amour...
« Haha, c'est quoi l'amour ? Je peux le manger ? »
Allumant la télévision avec désinvolture et passant d'une chaîne à l'autre, Sharon fut surprise de constater qu'il n'y avait aucune trace des nouvelles de Stanley et Jewel partout. Elles avaient été complètement effacées.
Elle jeta un coup d’œil vers la salle de bain. Si l'homme y était intervenu, cela prouve que son pouvoir était énorme et effrayant.
Il ne lui avait fallu qu'une journée pour faire pression sur toutes les grandes chaînes de télévision et leur interdire de diffuser ses scandales.
Cet homme avait un grand et extraordinaire pouvoir.
Stanley était sorti de la salle de bain avec seulement une serviette de bain attachée négligemment autour de sa taille. Sa peau tendue de couleur blé était exposée, montrant ses muscles bien dessinés. Des années de vie militaire avaient rendu son corps sculpté parfait avec des muscles abdominaux plats et évidents, ainsi que ces séduisants abdominaux fermes.
Sharon déglutit et pensa, « Quel étourdisseur ! »
Même si elle avait couché avec cet homme pendant un an, elle ne pouvait s'empêcher de rougir en voyant une scène aussi érotique.
Stanley leva les yeux et s'était approché. « Tu n'as pas encore dormi ? » demandait-il.
Sharon secouait la tête. « Je t'attends. »
« Oh ? » Émerveillé par la réponse de Sharon, l'homme leva les sourcils. « Tu ne peux pas dormir sans moi ? »
Ses mots étaient coquets et taquins. Il y avait même un soupçon de frivolité dans son ton. Sharon ne pouvait s'empêcher de le maudire dans son cœur !
Cependant, elle affichait un doux sourire sur son beau visage. « Eh bien, je ne peux pas dormir sans toi. Je m'y suis habitué. »
Stanley s'approcha, se pencha et l'avait soulevée. Sharon accrocha alors ses bras autour de son cou et se blottie dans son étreinte comme une petite fille timide. Elle se léchait les lèvres et dit après une légère hésitation : « Le docteur Dixon m'a appelé. »
Stanley avait vu à travers ses petites pensées presque d'un coup d'œil. « C'est donc pour ça que tu m'as attendue ? Juste pour me dire ça ? »
Sifflement...
« Il est tellement vicieux ! »
« Je ne peux pas croire qu'il puisse vraiment me voir à travers. » Pensait Sharon intérieurement.
Sachant qu'il était inutile de s'expliquer, Sharon s'appuya contre sa poitrine qui exsudait le parfum du gel douche et admit simplement : « Oui. »
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