II Pourquoi Roger n’avait pas d’encre, et pourquoi Bérénice s’appelait BéréniceLa lettre que vous venez de lire, – ou peut-être de ne pas lire, a déjà dû vous donner quelques lumières sur la situation réelle de Roger ; néanmoins, il me prend fantaisie de raconter en peu de mots son histoire, à peu près de la manière dont se contaient les contes de fées, – au temps heureux où il y avait des gens assez spirituels pour ne pas prétendre sans cesse au sublime, et écrire parfois des contes de fées. Il était une fois un homme qui s’était livré à la littérature avec quelque succès, il avait réussi à entourer de quelque gloire le pseudonyme sous lequel il avait d’abord caché son obscurité. Pendant quelques années, il avait fait deux ou trois romans et cinq ou six pièces de théâtre. Il avait du cœ