– Mais ni bien, ni mal. Je suis accablé de travail. J’ai entre les mains tous les matériaux nécessaires pour faire des mémoires historiques très curieux, et je ne sais à qui les attribuer. Cela me tourmente, il faut se hâter, les mémoires vont passer de mode. – Sont-ce des mémoires contemporains, anciens, sur la cour, sur quoi ? – Sur l’affaire du Collier. – N’est-ce pas un miracle ? me dit Rastignac en riant. Puis se retournant vers le spéculateur : – Monsieur de Valentin, reprit-il en me désignant, est un de mes amis que je vous présente comme l’une de nos futures célébrités littéraires. Il avait jadis une tante fort bien en cour, marquise, et depuis deux ans il travaille à une histoire royaliste de la révolution. Puis, se penchant à l’oreille de ce singulier négociant, il lui dit : –