Chapitre 6 : Dépassement de limite

1149 Words
Je restais dans ma chambre toute la sainte journée. Même la faim n'arrivait pas à me faire sortir, le cœur n'y était pas alors que mon ventre hurlait à la mort. Les filles elles, étaient rentrés, ressortis et voilà qu'elles revenaient, le ventre plein. Assise sur mon bureau, je griffonnais sur une feuille de papier une dissertation sur les ruines, c'est alors que je reçu un message de Trixie. Tu sors ? Dissert à finir. On s'en fout, rejoins moi dans la chambre 13, mes colocs sont partis voir leurs mecs. T'as de quoi manger ? Sneakers. Je levais les yeux au ciel, une dissertation contre des sucreries, je refermais mon gros manuel, me refit une petite beauté avant de quitter ma chambre. - Tout va bien ? Me demandais Melodie. - Je vais parfaitement bien, Je n'avais pas le choix. Je devais aller bien, sinon j'allais m'écrouler et ça, je ne pouvais pas me le permettre. J'avais réussis à me faire raison de vivre, ça avait été ma mère et quand bien même maintenant elle n'était plus de ce monde, je devais lui faire honneur.  C'est alors que je sentis comme.. Comme une intrue, dans mon propre esprit. Je regardais Melodie, elle avait l'air de se concentrer, était-elle sérieusement en train d'essayer de rentrer en moi ? Je contre attaquai en m'instruisant dans le sien, me sillonnant un chemin jusqu'à son cortex et appuyant alors dessus, lui déclenchant une vive douleur. Elle lâcha sa tasse de café qui se brisa au sol et poussa un cri, elle souffrait. - Arrête ça, me suppliait-elle. C'est alors que les filles débarquèrent, Aurore leva sa paume en ma direction, - Qu'est-ce que tu lui fais ?! Arrête-toi ! Lançais Felicia. - Arrêtes, elle souffre ! renchérit Mera. Je m'approchais vers Musa, m'abaissant à sa hauteur, pour lui faire comprendre une chose bien claire. - C'est bien la dernière fois que tu tentes de lire en moi. Restes hors de ma p****n de tête la prochaine fois. Ses cris s'arrêtèrent la seconde d'après, je me tournais vers les filles. Gaia s'approchait de la pauvre fée au sol, l'aidant à se relever, elle était mal en point, c'était mérité. Il n'y a jamais de fumée sans feu et elle. Je me tournais vers Aurora, qui avait toujours sa main tendue vers moi. - Je te déconseille de tenter quoi que ce soit si tu ne veux pas finir comme ton amie. Qui sait quel cadavre ton esprit pourrait révéler, dis-je avec un sourire. Je quittais la chambre, jouant avec ma queue de cheval. Musa avait eu ce qu'elle méritait, elle avait sûrement l'habitude de pénétrer l'esprit qui ne s'en rendait pas compte mais venir fouiller le mien avait été une très mauvaise idée et voilà qu'elle en payait les conséquences. Rien de plus normal. Que les autres filles soient d’accord ou pas avec mes principes, il y avait des limites à ne pas dépasser et Mélodie avait dépassé les bornes, d’un point de vue métaphorique, on pouvait clairement dire qu’elle s’était brûlé les ailes. La chambre numéro 13 était habitée par Beatrix, d'un pas certain je le dirigeais vers sa chambre avant de croiser la route d'un professeur. Grand, brun, barbu, plutôt mignon pour un homme de 40 ans. - Le couvre feu est déjà passé. Que fais-tu dans les couloirs à une heure pareille ? Je regardais ma montre, il n'était que vingt-deux heures vingt, pas de quoi en faire tout un plat. - Papa, L'homme se retourna, laissant apparaître Trixie. - Elle vient juste me tenir compagnie pendant la nuit, j'essaye de me faire des amis, comme tu me l'as rabâché tout l'été. Le professeur Andreas était le père de Trixie ? J'aurais mis ma main à couper que son seul fils était Sky, visiblement, j'avais raté un épisode. - La prochaine fois, faites en sorte de faire ça avant 22h. On hochais la tête, la rouquine attrapa ma main avant de m'emmener dans sa chambre, en ouvrant la porte, je découvris Will sur le canapé, un joint à la main - Tu viens de me faire gagner 10$, Je fronçais les sourcils, - J'ai parié que tu ne viendrais pas, répondit la rouquine face à mon incompréhension. Elle tendis alors un billet à l’homme qui l'attrapait, je m'approchais de lui pour le lui piquer, après tout, il me revenait de plein droit, ce billet. - Je suis venue, c’est à moi. Je m'installais alors sur le canapé, - Et toi, tu me dois des sneakers, Trixie fouilla alors dans un tiroir et en sortis un paquet qu'elle me lança, je l'attrapais à la volée. - Je t'ai pas vu à la cafétéria, ajouta Will. - Tu me cherchais ? J'arquais un sourire, me fichant bien de le draguer sous les yeux de sa copine, depuis que j’étais revenue, disons que c’était moi qui n’aviat plus de limite. - Absolument pas, en revanche j'avais la nette impression que Sky avait hâte de renverser son plateau sur toi. Trixie riait, je levais les yeux au ciel. - T'avais l'air carrément flippante,  Ouvrant le paquet de sneakers, j'écoutais d'une oreille distraite ma camarade. - C'est quoi l'histoire avec Edgar ? demandai-je alors. C'est pas le père de Sky ? - Longue histoire, répondit aussi vite la rouquine. - J'ai toute la nuit, Elle s'installa face à Willi’ & moi, barre chocolatée à la bouche. - Si je te dévoile un truc sur moi, tu me parles de toi. - Il n'y a rien à dire sur moi, - C'est impossible, t'as disparu pendant trop longtemps pour ne rien avoir à raconter, continuait l’homme. J'étais venue pour un interrogatoire, il n'y avait pas de doute. Je me tournais vers l'homme, attrapant son joint avant de le porter aux prémisses de mes mes lèvres, aspirant un bon coup. - Que voulez-vous savoir ? Trixie souris avant de prendre parole. - Où étais-tu ? - A Poudlard, j'ai passé trois longues et merveilleuses années dans la meilleure école de sorcellerie du monde, tu veux l'adresse ? Elle roula des yeux, visiblement pas satisfaite de ma réponse, l’artilleur reprit son joint, ce soir, on allait tout se partager. - Satisfaite ? - La prochaine fois que t'y retournes, passe le bonjour à Hagrid, continua Will. - Je lui passerais tes plus sincères salutations, compte sur moi, On ria ; seul Trixie restait de marbre. Visiblement pas satisfaite des réponses que je lui apportais. Je passais la soirée sur le canapé à discuter de tout mais surtout de rien, les effets du joint s'étaient fait ressentir au bout de la troisième taff. Pour la première fois depuis que j'étais revenue, je me sentais légère, les souvenirs horribles semblaient si loin, comme s'ils n'avaient jamais existé.
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