les péripéties de Yelena

Henri Jeanson a dit : "les affaires de cœur et le vin, cela va bien ensemble. Qui vide son verre, vide son cœur". Une chose est sûr, je n'ai jamais touché mon verre de vin... Et maintenant il a perdue toute sa saveur. Mon verre est resté rempli alors que quand je me servais, j'étais sûr de pouvoir le finir. La réalité est que, je ne l'ai jamais touché, ni les rebords du verre ont effleuré mes lèvres pulpeuse. Je me suis rendu compte que ce vin n'est pas à mon goût, à quoi bon m'efforcer de le goûter. Je gare ma voiture du côté opposé de la maison, elle est une Dodge de couleur rouge noire avec des vitres fumés. Devant le rétroviseur intérieur de ma voiture, je fais passer sur mes cils du mascara et un gloss vite fait sur mes lèvres pulpeuse. Mes cheveux sont coiffés de rajout avec des mèches de couleur violette et noire, j'aime ces deux couleurs. J'ajuste ma robe, elle est un peu courte et expose mes longue jambe bien lisse ; la robe est en pagne WOODIN, oui du vrai. Elle n'a pas de manche et le devant est un peu ouvert, ce qui donne une belle vue sur ma poitrine. Je n'aime pas les bijoux, je ne mets jamais de collier mais avec une robe pareille, il le fallait. Les seuls accessoires qui ne manquent jamais sont ma montre TW STEEL et mes lunettes de soleil avec lesquels je peux cacher mes yeux noisette. Je suis grande de taille mais cela ne m'empêche pas de porter des talons. Ceux que je porte sont confectionnés avec le même pagne que ma robe et mon sac. J'applique un peu de fond de teint pour faire briller ce teint brun que j'ai hérité de ma mère, voilà je suis belle, magnifique même... La cliente que je dois rencontrer est vraiment bavarde et je risque de quitter de chez elle le soir. Le côté plaisant est qu'elle a toujours des snacks à offrir, alors quand elle se met à raconter son parcours médical depuis Dakar jusqu'a Lyon où elle a rencontré son mari, je pourrais noyer mon ennuie dans ses boissons et snacks. Oui je connais toutes son histoires pour l'avoir entendu plus d'une vingtaine de fois, plaignez moi!. C'est un bout de femme qui malgré l'âge reste forte et belle. On ne reconnait sa vieillesse qu'aux quelques cheveux blancs qu'elle essaie tant bien que mal de cacher. Je suis décoratrice d'intérieur, c'est surprenant! j'ai toujours aimé les décorations. J'ai ma propre agence et tout se passe bien vu que ma clientèle couvre toute les classes sociales. Je n'ai pas suivi de formation particulière pour cela, c'est un apprentissage sur le tas et pour mon agence, c'était facile car mon mari qui bientôt sera ex-mari s'en était chargé. J'ai 31ans, décoratrice d'intérieur. Je m'appelle Yelena Wed. Oui je suis marié et divorcé très bientôt. J'aimerais bien vous en parler mais il faut que j'y aille, ma cliente s'impatiente et je n'aime pas fait attendre les gens. Je descend de la voiture et traverse l'allée du jardin qui mène jusqu'à la maison. Des fleurs soigneusement entretenues forment la clôture chez elle. Elle m'invite à m'asseoir. C'est l'une de mes fidèles cliente. Son salon n'est pas bien immense, c'est un style contemporain; les murs sont peints en gris et un portrait de famille est accroché ; les portes et fenêtres sont en blanc de même que le plafond. Une piscine est située derrière la maison... bon quand on est dans le décors, on se perd tout le temps à admirer les lieux. Moi : Madame Austin, avez-vous déjà une idée du sapin que vous voulez ?? je demande en voyant les styles enregistré dans ma tablette Elle : Non , j'attendais que vous me fassiez des propositions Moi : vous avez le choix entre le sapin polaire, le classique... Je lui explique les différents styles qu'elle peut choisir en faisant défiler les images. Après de longue hésitations, elle opte pour un style majestueux. Nous concluons avec les factures y compris celles de la main d'œuvre, elle va me faire un virement. Comme je l'avais dit, j'ai encore eu droit à la belle histoire de son parcours médical du Dakar à Lyon où elle a rencontré son... Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Ça doit être la 23ème fois qu'elle me le raconte ou plus seulement que j'ai arrêté de compter depuis la 3ème fois. 3h plus tard. Never been so proud of myself Looking out for me For once putting me Before someone else A selfish love has been my experience On the unfortunate side of a love That just takes and never gives But ooh No more feeling sorry for myself Cuz I know my worth Ooh, will no longer settle for whatever Cuz I know I deserve heaven and earth Les paroles de cette musique me décrivent mot par mot que j'ai l'impression de les avoir écrites. Oui je les ai écrites avec l'histoire de ma vie. Elles volent chaque émotions en moi quand je les écoute. Je sirote mon verre de martini étant dans le jacuzzi. Jamais je me suis sentie aussi en paix, libre, mon divorce va être prononcé dans deux semaines et je suis heureuse. Je vais pouvoir verser ce vin que je n'arrivais pas à boire et le verre avec. Pour une fois je vais penser à moi, pour une fois je vais être le spolight de ma vie ; ce n'est pas de l'égoïsme mais de la prise de conscience. Je suis resté dans un mariage que je savais voué à l'échec depuis le début , j'ai voulu espérer, croire que les choses pouvaient changer... J'ai longtemps porter le statut d'épouse... J'ai tout perdue en pensant gagner. Mon ambition a pris le dessus de ma raison. Être sa femme pour que tout ceux qui m'ont une fois traité de petite villageoise prônent le respect quand je descend des voiture luxueuses, quand je suis invité à des galas ou soirées importante. J'ai eu l'opulence, le respect, les villas, les voitures... j'ai eu tout ce que je désirait sauf... le bonheur parce-qu'aucune de ces toutes choses que je désirais ne m'a rendue heureuse. Sombrer dans une vie de luxe pendant des années. Ne pas partir parce-qu'ils me répètent tous que je n'ai pas le droit, que je devrais penser à eux et c'est ce que j'ai fais...j'ai pensé à eux. Toutes ma vie j'ai pensé à eux, ma mère, mes frères, mes nièces, mes neveux ; il est temps que je pense enfin à moi, à trouver mon bonheur. Je me suis rendu compte que l'argent ne rend pas pas heureux. Certes il m'a aidé à subvenir aux besoins de ma famille, à créer une immense villa pour ma mère, à faire taire ceux qui m'ont une fois humilié mais il m'a tué, l'argent a tout simplement tué la jeune femme que j'étais et maintenant, je veux la ressusciter. Personne n'approuve ma décision mais tant pis , je ne regarde que moi sur le chemin. Je vais enfin divorcer et reprendre ma vie en main. Après tout je suis une femme forte, je l'ai toujours été. J'ai été forte pour ma famille parce-qu'elle me le demandait mais maintenant je veux être forte pour moi même, rien que pour moi même. Il est temps de laisser tomber le verre de vin. Je me couvre en sortant du jacuzzi, j'ai attrapé froid. Je veux arrêter la musique mais me résigne à laissé ces paroles touché encore mon âme brisé par un homme qui est mon ex-mari-to-be. Je me couche sur le tapis à peau de zèbre. La fraîcheur que dégagent les carreaux me donne un air de gaîté, c'est dans la nature que je trouve ce qui me manque. J'aime le décors de cette maison, ça m'a pris près d'un mois pour le terminé. Les divans et chaises sont faites de tissu africain et des statuettes et tableaux sont dans chaque coin du salon. Oui j'aime montrer L'Afrique, valoriser la culture africaine. Les mûrs sont recouvert de papier peint neutre, les rideaux sont confectionnés de pagne traditionnel de Ghana appelé Kita. C'est vraiment cher mais ça donne une couleur magnifique au salon. Dans la salle à manger, un plateaux artisanal de fruits est placé sur la table. La cuisine est américaine, ces murs sont blancs; il y a trois douches dont le carrelage va du mur au sol. Ma chambre comprend un immense dressing , un grand lit un pouf et deux fauteuils avec une table basse, un plasma, les murs sont en blanc et un tapis à peau de zèbre couvre une bonne partie de la pièce. A part cela il y a quatre autres chambres et un bureau. J'allume le désodorisant et ferme les pour communiquer avec le Yelena intérieur. Mon téléphone me fait sursauter, c'est Lu ma copine, une belle créature. Elle a un teint ébène que j'envie, un peu élancé avec des yeux de biche. Je l'aime vraiment, en elle seule, elle a des qualités qui séduisent facilement son entourage. C'est la seule personne qui m'encourage à divorcer... Je crois que c'est la seule qui veut vraiment de mon bien. Elle : alors comment tu vas Yel ?? Moi : ça va je suis allongé sur le tapis de mon salon entrain de retracer les cinq dernières années de ma vie, me demander ce que j'ai gagné Elle : Yel Moi : humm Elle : arrête ça, il va bientôt signer ce divorce et je vais moi même aller te trouver un bon gars. Oublie ton idiot de mari, c'est maintenant que ta vie va commencer alors laisse derrière toi ces cinq années Moi : j'ai hâte. Il y a trop de toile d'araigné déjà. Elle : "dans un fou rire" reste tranquille, on va tout enlever Moi : si ce n'est que toi, je fais confiance Elle : voilà qui est bien dire, nous allons au gym demain ?? Moi : oui bien sûre Lu et moi faisons du sport ensemble mais moi plus qu'elle car je peux me permettre des temps contrairement à elle. Je me mets à la cuisson et mange devant la télé. Le jours de mon divorce sera prononcé, je célèbrerai cela dans la soirée avec mes copines. Je célèbrerai ma liberté. Si on m'avait dit que le mariage allais être l'enfer que j'ai vécu, je ne me serais pas aventurée dans cela. La tentation d'une vie d'opulence et les voix de ma famille m'ont encouragée à m'engager dans cette vie. le lendemain. j'ai quitté le bureau pour aller vérifier si Mme Autin a finalement fait le virement, plus qu'une semaine et nous seront en décembre, je dois finir avec elle avant le début du mois. Un appel de mon avocat fait vibrer mon téléphone, je me gare sur le côté pour répondre. Cet imbécile a sûrement déjà signé le divorce. Moi : oui maître, quelle nouvelle avez vous pour moi ce matin ?? il a déjà signé ?? Lui : nous avons un problème Mme Arnel, votre mari a refusé de signer. je raccroche sans rien dire et faire demi tour en direction du cabinet de mon avocat. Je ne sais pas ce que ce con me veut, je vais reprendre ma vie et il va m'aider à réaliser cela. Je prend les papiers chez mon avocat et arrive à son entreprise. C'est avec colère que je traverse les couloirs et ascenseur du bâtiment, je ne répond pas au salutations sur mon passage. Je ne suis pas d'humeur à jouer l'aimable femme du patron. Sa secrétaire essaie de me retenir soit disant qu'il est en réunion, nous avons tous été en réunion une fois alors qu'ils nous foutent la paix. Les portes de son bureau sont vitré et sécurisé, il me voit et refuse d'appuyer sur le bouton pour m'ouvrir. Je frappe du pied en criant et il l'ouvre rapidement, il me connait bien. Moi : tu dois signer les papiers Yanis, signe ces p****n de papier ; je crie en lui jetant les papiers à la figure Il fait signe aux hommes présent de l'attendre dehors et reprend confortablement sa place sur son fauteuil Lui : je ne signe pas Moi : Yanis, tu vas signer ces papiers, je m'en fiche de ce que tu fais ou veux, tu vas tout simplement signer ces papiers et me laisser partir. Il fait le tour de son bureau et vient se mettre devant moi, me prend par le bras Lui : tu es ma femme Yelena et tu resteras mienne. Je ne vais pas te faire le plaisir de te laisser partir, non jamais. Il est en colère mais a le regard tendre comme un agneau. je libère mon bras Moi : je ne t'appartient pas Yanis, je ne suis pas ta propriété. Tu vas signer ce divorce. Lui : Ohh si tu m'appartient, j'ai fais de toi la femme que tu es devenue. Je t'ai soigné, appris à côtoyer les grandes personnalité. J'ai fais de toi la directrice d'une grande agence aujourd'hui et je t'ai même laissé la maison afin que tu te sentes libres. Tu n'étais rien, j'ai fais de toi une autre Yelena,. Alors ne me dit pas tu n'es pas ma femme. C'est moi qui ai perdu ces cinq ans de mariage, que m'as tu donné ?? Dis moi ?? Rien que le minimum, tu n'as pas pu. Ses phrases me font mal au cœur, vraiment mal... J'ai envie de pleurer mais je ne vais pas le faire, je ne le ferai plus jamais pour sa gueule, je suis forte. Lui : je signerai pas ce divorce Yelena Moi : c'est ce qu'on verra ; dis-je en retenant mes larmes Lui : on verra bien. Tu sais qu'il ne faut jamais douter de ma parole, on verra bien si tu auras ce divorce. Tu resteras ma FEMME.