Tom avait eut la gentillesse de me déposer à la maison, comme d'habitude. Ça ne lui plaisait pas de me voir incendiée par les tourments. Alors avant que je ne m'en aille, il s'était rassuré de redessiner sur mon pâle visage une émotion de paix. Et je souriais de nouveau, sous la magie de sa personne. Il semblait ne pas en vouloir à la vie et je ne le comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi il avait choisi d'être faible et de sourire même lorsqu'il avait mal. Je ne comprenais pas pourquoi il ne se plaignait pas lorsqu'il pleuvait. Je ne le comprenais pas. Et même avant d'apprendre que ses parents n'étaient pas fautifs, il était fâché contre eux, sans pour autant vouloir se venger au point d'y laisser sa vie. Pourquoi? Pourtant, on dit souvent que la vengeance appartient aux