Le mois de janvier avait été bien long.
Il faisait les cents pas et cela ne me dérangeait pas tant que ça.
Un samedi matin, alors que ma mère se reposait, je décidais de faire le ménage seule.
Je voulais qu'elle ait une journée de repos. Alors je l'avais convaincue le jour d'avant de me laisser tout gérer.
Malgré son scepticisme, elle ne voulut pas brûler mon enthousiasme et gouttait de nouveau à la grasse matinée.
Puis les Peters se réveillèrent une heure après moi.
Franck était descendu le premier. Je savais alors que sa chère et tendre épouse n'allait pas tarder à sortir de nulle part.
J'étais dans la cuisine et lui dans le salon, mais il ne savait point que j'étais seule.
Il me regardait simplement avec languis pendant que je faisais des vas et viens, ne disant point de mots.
