IV Parti par un train du matin, j’arrivai à Limmeridge à temps pour le dîner. Le château était d’un vide et d’une monotonie qui m’accablèrent. J’avais espéré qu’en l’absence des jeunes ladies, la bonne mistress Vesey me tiendrait compagnie ; mais un rhume la confinait dans sa chambre. Les domestiques furent si surpris de me voir que, dans leur trouble et leur empressement extravagants, ils commirent toute espèce d’erreurs fâcheuses. Le sommelier lui-même, assez âgé pour en savoir plus long, m’apporta une bouteille de Porto qu’il avait omis de faire tiédir. Les nouvelles qu’on me donna de M. Fairlie, étaient exactement les mêmes qu’à l’ordinaire ; et lorsque je lui envoyai annoncer mon arrivée, il me fit dire qu’il serait charmé de me voir le lendemain matin, mais que la brusque nouvelle d