IV « 17 juin. » – Juste au moment où ma main se posait sur le bouton de ma serrure, j’entendis la voix de sir Percival qui m’appelait au bas des degrés. – J’ai à vous prier de redescendre, disait-il. C’est la faute de Fosco, miss Halcombe, et non la mienne. Il trouve je ne sais quelles absurdes objections à ce que sa femme soit un des témoins, et, par là, il me force à vous prier de venir nous rejoindre dans la bibliothèque… J’y entrai avec sir Percival. Laura nous attendait auprès du bureau, tournant et retournant dans ses mains, avec une sorte d’inquiétude, son chapeau de jardin. Madame Fosco, assise auprès d’elle dans un grand fauteuil, admirait son mari qui, seul à l’autre bout de la pièce, ramassait une à une quelques feuilles mortes, tombées des fleurs qui garnissaient la croisée.