Chapitre 27 L orsque Urfried, à force de clameurs et de menaces, eut renvoyé Rébecca dans l’appartement que celle-ci avait quitté, elle se mit à conduire le récalcitrant Cédric dans une petite salle dont elle ferma ensuite soigneusement la porte ; puis, tirant d’une armoire une cruche de vin et deux verres, elle les plaça sur la table, en disant d’un ton plutôt affirmatif qu’interrogatif : — Tu es Saxon, mon père ; ne le nie pas, ajouta-t-elle remarquant que Cédric ne se hâtait pas de répondre. Le son de ma langue natale est doux à mon oreille, bien que je l’entende rarement, si ce n’est quand il sort de la bouche de misérables serfs, êtres dégradés sur qui ces fiers Normands rejettent le fardeau des ouvrages les plus vils et les plus pénibles. Tu es un Saxon, mon père ; oui, un Saxon, e