Chapitre 15 J amais araignée ne se donna plus de mal, pour réparer les mailles déchirées de sa toile, que n’en prit Waldemar Fitzurze pour réunir et mettre d’accord les membres épars de la cabale du prince Jean. Peu d’entre eux lui étaient attachés par inclination, et pas un par affection personnelle. Fitzurze fut donc obligé de faire entrevoir à chacun une nouvelle perspective d’avantages et de rappeler à son souvenir ceux dont il jouissait déjà. Aux seigneurs jeunes et étourdis, il montra dans l’avenir l’impunité, la licence et la débauche sans contrôle ; aux ambitieux, il parla de puissance ; aux avides, de richesses et de vastes domaines. Les chefs des mercenaires reçurent une donation en or, argument le plus persuasif à leurs yeux, et sans lequel tout autre eût échoué. Les promesses