X13 juillet. Cette nuit, pendant que nous étions couchés sous ce toit japonais de Diou-djen-dji, – sous ce vieux toit de bois mince, desséché par cent années de soleil, qui vibre au moindre bruit comme la peau tendue d’un tamtam – au-dessus de nos têtes une vraie Chasse-Galery, dans le silence de deux heures du matin, passa en galopant : – Nidzoumi ! (les souris !), dit Chrysanthème. Et, brusquement, ce mot m’en rappela un autre, d’une langue bien différente et parlée bien loin d’ici : « Setchan !… » mot entendu jadis ailleurs, mot dit comme cela tout près de moi par une voix de jeune femme, dans des circonstances pareilles, à un instant de frayeur nocturne. – « Setchan !… » Une de nos premières nuits passées à Stamboul, sous le toit mystérieux d’Eyoub, quand tout était danger autour de