XXJ’arrivais à Diou-djen-dji à l’improviste, aujourd’hui, par un midi brûlant. Au pied de notre escalier traînaient les socques de bois de Chrysanthème et ses sandales de cuir verni. Chez nous, en haut, tout était ouvert, avec des stores en bambou abaissés du côté du soleil ; à travers leur tissu clair entraient l’air chaud et la lumière d’or. Cette fois, c’étaient des lotus que Chrysanthème avait mis dans nos vases de bronze, et mes yeux tombèrent, dès l’entrée, sur ces grands calices roses. Elle dormait, elle, étendue par terre, suivant l’habitude de son sommeil de sieste. … Quelle forme à part ils ont toujours, ces bouquets arrangés par Chrysanthème : quelque chose de difficile à définir, une sveltesse japonaise, une grâce apprêtée que nous ne saurions pas leur donner. … Elle dormai