Après la pause déjeuner, la journée de travail avait continué normalement pour tout le monde sauf pour Lola qui s'impatientait de rentrer.
Elle voyait les heures passer comme une tortue qui prenait une balade dans un parc.
Et lorsque l'horloge la libérait enfin, comme une enfant de primaire qui entendait avec grande joie la sonnerie pour rentrer à la maison, elle s'empressa de rentrer chez elle sans même dire au revoir à qui que ce soit.
Arrivée dans son appartement, elle couru vers sa chambre, cherchant comme une folle où était son journal intime.
Elle avait retrouvé sous son lit, 'Désolé mon trésor...' tremblait elle 'J'avais oublié que je t'avais caché là la dernière fois.'
Elle embrassait de ses bras mais aussi de ses lèvres ce journal qui était pour elle la chose la plus précieuse à ses yeux.
Lorsqu'un frappement lourd la fit sursauter.
Elle courut impatiemment vers la porte pour ouvrir à celui qui n'était pas celui qu'elle attendait.
En effet, ce n'était qu'Adrian qui se faisait du soucis car elle était partie en courant du bureau.
'Que fais tu là?' S'indignait elle.
Le jeune homme ne comprenant pas cette déplaisante tenta d'expliquer son apparition 'Je me faisais du soucis...'
'Je vais bien...' l'apaisait elle avant de finalement l'inviter à l'intérieur 'entres!'
La tête baissée, il se faufila à l'intérieur, cachant son sourire puis une fois au chaud avec elle, il lui expliquait 'Tu es partie en courant sans même me dire au revoir.'
'Je suis désolée... c'était sûrement l'excitation de parler de ma famille à quelqu'un qui probablement allait m'aider.'
À ces mots, elle vit qu'Adrian était touché et s'empressa de se rattraper. 'Qu'y a t'il?'
'Rien... j'aurai aimé être celui que tu vois comme une aide.'
Coleman croisa ses bras consciente qu'elle devait maintenant porter une veste de douceur afin de réparer les dégâts causés par ses mots 'Ok... je suis désolée j'ai utilisé les mauvais mots!' Reconnaissait elle 'Tout cela arrive grâce à toi et tu le sais...' Elle avança vers Adrian qui était déjà assis confortablement comme s'il était chez lui, puis caressait l'épaule de jeune homme de ses petites mains 'dis moi...' un sourire paisible aux lèvres 'sais tu combien de nuits et combien d'années j'ai passé dans ma vie sans me donner à un homme? Tout simplement parce que la colère me rongeait et me tuait. Mon âme sautait dans le feu des ténèbres épuisée de vivre et tu es apparu...' Un rire moqueur était saupoudré sur ses lèvres se moquait d'elle même 'je dois dire que tu es celui qui m'a aidé à me convaincre que Dieu existe.'
Adrian relavait le regard pleins d'espoirs 'Cest vrai?'
'Penses tu que j'aurai menti en portant de tels mots? Et ne te dis pas que je les répéterais tous les jours... ouf... ça pèse tant!'
La jeune femme laissait son amant amusé, et rasséréné. Puis, de nouveau la sonnerie retentissait.
Et cette fois ci elle marchait à pas lents devant un homme qui ne pouvait s'empêcher de balader ses yeux sur son derrière.
La porte ouverte, elle voyait devant elle un homme grand et robuste.
Le visage à moitié caché, c'était la voix d'Adrian qui le fit se dévoiler 'Monsieur X' l'interpellait le jeune héritier en se rapprochant de la porte.
'Monsieur Adrian.' Enlevait il son chapeau par respect après l’invitation de Lola à entrer l'intérieur de la maison.
Adrian fit enfin les presentation 'Voici ma fiancé... Lola Coleman. Lola, c’est monsieur X, l’homme qui s’occupera de répondre à tes questions.’
'Enchanté madame.'
'De même.' Disait elle avant de se retourner vers son homme qui comprit de suite ce que ce regard voulait dire.
'Je vais vous laisser.' annonçait il, avant de prévenir Lola, 'je serais dans la voiture au cas où tu as besoin de moi.'
La jeune femme répondit 'Ok...' avant de fermer la porte qui signait la disparition de la silhouette d’Adrian.
Monsieur X très impatient de commencer son travail, fit entendre sa voix 'Alors madame?'
'Assayez Vous je vous en prie.' Proposait la jeune femme.
'Merci.'
Une fois la longue silhouette de cet homme mystère assise sur un des sièges du salon, la jeune femme lui proposait à boire 'Voulez Vous boire quelque chose?'
'Du café si vous en avez!'
'À cette heure ci?'
'Mes yeux ne sont jamais fermés.'
'J'espère bien.' Disait elle avant de revenir vers lui deux minutes plus tard avec son café.
'Alors dites-moi quels secrets empêchent la fiancée d'un si grand homme et futur grand aîné de cette ville de dormir.'
'Arrêtez de me flatter... je ne suis qu'une de plus dans sa liste.'
'Peut-être mais grâce à vous l'homme qui rendait toutes les femmes folles est devenue fou lui même par les mots d'une seule.'
'Je ne sais pas pourquoi cela choque autant tout le monde qu'un homme soit...'
'Amoureux?'
'Je dirais plutôt investit dans une relation.'
'D'après ce que je vois vous n'êtes pas voisine de l'amour...'
'J'ai plutôt visité la maison des enfers et je dirais que là-bas ils savent bien comment détester les produits de l'amour...'
'Mais c'est impossible de détester l'amour lui-même n'est ce pas?'
Sous cette question, Lola restait silencieuse pendant plusieurs secondes avant de rediriger la conversation 'Et si on se mettait au travail?'
'Croyez moi ça a déjà commencé!'
'Ok... je voudrais que vous m'informez sur tout ce que vous savez sur un homme qui s'appelle Alex Whinter.'
'Ok... Avez vous de quelconques photos ?'
'Hmm je n'ai que de vieilles photos désolé.' S’en voulait elle.
Mais l’homme qui semblait invincible répondit. 'Donnez la moi.'
Elle partit fouiller son journal, redécouvrant une vieille photo de son ex qu’elle avait précieusement gardé en cas de vengeance.
'La voici... mais ça m'étonnerais que vous le retrouvez avec...'
'Pourquoi? La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, de même la vieillesse ne s'éloigne jamais trop de la jeunesse.'
'Philosophe d'après ce que je vois.'
'Oh non juste relativiste...' Disait il 'je vais vous laissez maintenant.'
Elle se leva alors et l’accompagna vers la porte 'merci....'
Puis la jeune femme appela Adrian par son téléphone pour se rassurer que les deux hommes ne parlent pas ensembles.
Et ce dernier vint de nouveau la retrouver 'alors... comment c'était?'
'Ca c’est bien passé. Merci...'
'De rien mon amour.'
'On peut y aller maintenant.'
'Ou Ça?'
'Je pensais que tu voulais que je passes le week-end avec toi?'
'Oh non... j'aimerais que tu vives avec moi...'
'N'abuses pas non plus.'
Voici une carte monumentale que la jeune femme venait de jeter sur la table.
Mais ce qu'elle allait apprendre dans bientôt n'allait que la faire encore plus tomber.