Marlène Cosarin
Depuis le début du cours je suis ailleurs, non pas parce que je ne comprends pas le cours mais c'est plutôt l'inverse j'ai ce qu'on appelle une mémoire photographique. Grace à celle ci je n'est pas besoin de faire d'effort en classe car il me suffit de lire le résumé du cours pour le connaître dans les moindres détails, c'est à la fois une bénédiction et une malédiction car je ne peux pas oublier les moments gênant ou douleureux. Avec moi la phrase"je pardonne mais je n'oublie pas"prend tout son sens, j'ai que seize ans mais mon Qi est égal à deux cent, ce qui fait que je maîtrise parfaitement la psychologie humaine. Mais le désagrément c'est que je ne réagis pas comme tout le monde face à une situation, ce qui dérange plusieurs personnes qui me trouvent bizarre mais ça me plaît d'être différente, d'être unique en mon genre.
Physiquement j'ai les cheveux noirs profond m'arrivent aux creux du dos et les yeux verts émeraudes, j'ai des formes à faire des jalouses auprès des plus grandes mannequins mais je n'ai jamais eu de petit ami car sans vouloir vexer qui conque je trouve que la gente masculine est ennuyante car en plus d'être désordonné pour la plupart, ils sont intéressés que par le football et le basket. Ils ont un égo démesuré et encore une fois la plupart déteste la lecture mais ceux a qui la lecture interressent sont des mecs formidables mais je ne suis pas d'humeur à me mettre dans une relation sérieuse. J'ai un grand frère qui a deux ans de plus que moi, il se nomme Nathaniel et j'ai aussi un petit frère et une petite sœur Kyle et Kylie des jumeaux, ils ont quatorze ans.
À la fin du cours je fus sorti de mes pensées par ma meilleure amie Léna, une petite rousse aux yeux noirs.
_ bah alors on ne suit par les cours Miss Cosarin dit elle d'un ton taquin.
_ Léna tu sais très bien que je connais se programme par cœur dis je d'une voix lasse.
_ alors va en terminale dit elle.
_ mon père ne veut pas dis je en sortant de la salle de classe, elle a ma suite.
_ ah, chaud ton père dit elle habituée aux décisions absurdes de mon père.
Elle avait l'air tendu et triste à la fois, elle enroulait ses mèches rousses autour de son index. Je savais que quelques choses la tracassait et qu'elle ne veut pas me le dire, je déteste les mensonges et la trahison. Sans un regard pour elle, je me dirige à une table à la cafétéria, je m'assis et elle en fit autant.
_ qu'est-ce que tu souhaites m'annoncer ?dis je simplement après plusieurs minutes de silence.
_heu ... en faite...je balbutia t'elle.
J'ai horreur de ça, je sais qu'elle essaie de m'annoncer la nouvelle en douceur mais ça ne sert à rien car ce qui doit arriver arrivera.
_ je pars ce soir pour Los Angeles pour faire une compétition de golf international dit elle d'une traite.
_ah alors bonne chance dis je en sirotant mon verre de limonade.
_ c'est tout ? demandait elle suprise.
Je lève les yeux aux plafonds dans un profond soupir, je sens que cette amitié qui dure depuis le bac à sable va mal se finir, je pose enfin les yeux sur elle.
_ c'est ton rêve alors fonce dis je.
Elle me fait un énorme sourire et puis les larmes dévalaient ses joues rosés, à cet instant je ressentis un mauvais pressentiment.
_ne fait pas ça dis je sans savoir pourquoi.
Elle se mit à pleurer telle une fontaine et se leva pour se mettre à courir vers la sortie. Quelques secondes plutard je la suivis elle s'arrêta près de sa voiture et se retourna vers moi le visage baignant dans les larmes.
_ adieux me souffle t'elle en montant dans sa voiture.
Elle demarra au quart de tour, me laissant seule sur le parking de notre lycée. Une larme solitaire dévala sur mon visage neutre, un goût amer me restait dans la bouche décidément je hais ce petit mot. Je me dirige lentement vers ma voiture, puis je me rend chez moi, c'est une villa très rustique. Je pénètre dans la maison le visage fermé, au salon je trouve ma mère Clara Cosarin et mon père Jules Verne que personnes ne me demandent la raison pour laquelle nous avons pas le même nom de famille que notre père car moi même je ne sais pas. Mon grand frère descendit les escaliers le nez dans son téléphone, puis se fut le tour de Kyle et de kylie ses deux la sont toujours fourrés ensemble.
_ma puce qu'est-ce qui ne va pas ? me demande doucement ma mère.
_hum fis je en haussant les épaules.
_clara je t'avais pourtant dis d'être plus ferme avec elle voilà le résultat dit mon père en me foudroyant du regard.
Je souffle agacée par son comportement mon père avait toujours quelque chose à me reprocher,mais là je n'étais même a par d'humeur et cela mes frères et ma sœur l'ont compris. Mon grand frère Nathaniel s'apprêtait à prendre la parole quand mon téléphone sonna, malgré les protestations de mon père je décroche mon téléphone.
_allo vous êtes bien Mademoiselle Cosarin dit une voix rauque.
_oui c'est pourquoi ?dis je d'un ton d'intéressé.
_votre ami Mademoiselle Smith nous a demandé de vous contacter dit il.
_hum et pourquoi ?dis je sans une once d'inquiétude.
Je savais que quelques choses clochaient mais je ne savais pas quoi.
_je suis l'infirmier Hart de l'hôpital de la sainte Vierge (je ne sais pas si ça existe), votre amie est dans un état critique et elle veut vous voir au plus vite !reprit il tristement.
_j'arrive dis je d'une voix neutre.
Ce n'est pas que cela ne me bouleverse pas mais lorsqu'on s'est quittée sur le parking du lycée elle savait que cela arriverait d'une façon ou d'une autre, ses larmes étaient fausses. Entre temps j'ai raccroché au nez de l'infirmier, je regarde ma famille tous avaient l'air tendu.
_qu'est ce qui a ma puce ? me demande ma mère inquiète.
_ Léna est à l'hôpital entre la vie et la mort et elle veut me voir dis je simplement en me levant.
_oh ma puce je t'accompagne dit elle en me suivant.
Je ne dis rien trop absorber par mes pensées. Très vite nous arrivons à l'hôpital de la sainte Vierge, je me dirige vers l'accueil avec ma mère.
_excusez moi Madame puis-je voir monsieur Hart dis je.
_oui bien sûr dit la femme devant nous avec un grand sourire.
Elle prit un appareil semblable à celui utilisé par le directeur pour convoquer un élève.
_ Monsieur Hart est demandé à l'accueil souffla t'elle dans l'appareil.
Quelques minutes plusieurs un grand brun d'une trentaine d'années en uniforme d'infirmier se posta devant nous.
_vous êtes bien Mademoiselle Cosarin ? me demande t'il.
_oui dit calmement.
Il fut très étonné par mon sang froid, mais ne dit rien et me conduit à une chambre. Tout était d'un blanc immaculé, sur le seul lit de la chambre d'hôpital se trouve Léna. Plusieurs appareils médical étaient reliés à elle, elle était dans un sale état son visage était rempli de Point de suture et enflé de partout c'est à pleine si je la reconnais. je m'assis sur une chaise en face d'elle, elle ouvra les yeux avec difficulté et les posa sur moi. Elle se mit à tousser si fort qu'elle en cracha du sang, une fois calmé elle souffla comme si elle se libérait d'un fardeau.
_ Élu dit elle avec son sourire le plus rayonnant.
Puis tout les appareils se mis à biper dans une cacophonie insurportable, c'est fini elle est morte. Je sortis de la chambre d'un pas nonchalant, je trouve là-bas ma mère et l'infirmier qui me regardaient avec pitié.
_bon moi je rentre maman tu t'occupes du reste dis je à ma mère.
_comment ça ? me demande t'elle choquée.
_je parle des préparatifs funèbres, n'oublit pas qu'elle n'avait que nous donc s'est normal qu'on fasse ses funérailles dis je.
_oh ma petite puce je suis vraiment désolé, ça va aller soit forte dit ma mère les larmes aux yeux.
_je rentre dis je agacée.
C'était comme si tout ça n'était qu'un théâtre où chacun joue un rôle bien précis, je me gare devant ma maison et je rentre aussitôt. Je fus accueillies par le reste de ma famille, les questions fusaient de partout.
_Elle est morte dis je d'une voix glacial.
_oh non non non cria ma petite sœur.
Et tous fondu en larme car tous la considérait comme un membre de la famille. Sans dire un mot de plus je montais dans ma chambre, je m'en ferme à clé. Je me couche sur mon lit épuisée, mes yeux se fermaient peu à peu quand j'entendis une douce voix dire"Élu " je fus très intriguée mais je me laisse tomber dans les bras de Morphée.
Ça fait deux mois que Léna est décédée et tout le monde se comporte bizarrement avec moi, à chaque cours les professeurs demandent une minute de silence et à mon passage tout les élèves se taisent comme si j'étais une nouvelle attraction touristique.
Es la première fois que quelqu'un perd un être aimé ? Le directeur m'a même demandé si je souhais avoir une aide psychologique, mais c'est l'hôpital qui se fou de la charité. Tout la famille est morose sauf mon père qui d'ailleurs nous en veut d'être aussi triste,de jour en jour il m'agace car même si c'est mon père nous n'avons rien en commun physiquement et mentalement. Il est blond aux yeux noirs alorque mes frères et moi avons les cheveux noirs profond et les yeux verts, mon grand frère a les yeux verts onyx et les jumeaux ont les yeux verts profond je suis la seule à avoir les yeux verts émeraudes. Ma mère Clara a les cheveux châtains clairs lui arrivant en bas du dos et elle a les yeux noisettes caramélisées.
Les cours finis je pris la voiture direction ma maison, arrivé là-bas je mon père les valises en main. Je descends rapidement de ma voiture pour me diriger vers eux.
_ qu'est-ce qui se passe ? demandais je.
_ma puce ton père nous quitte m'annonce ma mère.
_ah bon et pourquoi ? demandais je encore une fois.
_je ne supporte plus cette situation, j'ai demandé le divorce et je l'ai obtenu donc je pars dit mon père.
Il est si égoïste sa famille a besoin de lui et il décide de prendre la fuite, de plus si avait demandé le divorce maintenant ça aurait pris plusieurs mois voir même un à deux ans alors cela signifie qu'il a demandé le divorce depuis longtemps.
_ Bonne chance fini je par dire avec un petit rictus.
En regardant mes frères et ma sœur, je vis qu'ils étaient aussi ravie que moi.
_ma puce nous aussi dans une semaine, nous partirons de cet pays pour prendre un nouveau départ reprit-elle.
_d'accord maman dis je le sourire aux lèvres.
Je suis plus que ravie de quitter cette ville et encore plus cet pays. Mon père monta dans sa voiture et disparu dans un nuage de fumé, comme quoi il a pris sa décision, au-revoir Jules j'espère qu'il ne le regrettera pas,moi en tout cas je suis enchantée de ses décisions. Enfin je ne vais plus être une bête de foire.
_ ma puce tu vas sauter de classe Pour aller en terminale dit ma mère.
Je sautais de joie mais j'avais toujours se préssentiment que ma vie va changer, je suis à la fois excitée et angoissée mais au fond de moi je sais que tout se passera bien. J'espère juste que les découvertes que je vais faire ne vont pas me faire sorbrer mais je sais que ma famille sera toujours là pour moi comme moi pour eux.