Félix, déjà en troisième année de licence, était convaincu que quelque chose n'allait pas. Il avait travaillé dur pour ses examens et ses travaux de recherche, mais ses notes étaient bien inférieures à ce qu'il attendait. Certaines d’entre elles étaient carrément mauvaises. Félix ne pouvait pas prendre le risque de rester là sans rien faire, alors que son passage en classe supérieur était en jeu. Jusqu’ici, il avait eu de très bonnes notes. Mais cette fois-ci, ce n’était pas le cas. S’il reprenait la 3è année, qu’est-ce que sa famille allait penser de lui, en particulier ses parents ? Ils ont travaillé dur pour s’assurer qu’il fréquentera dans un établissement prestigieux. Et ils ne toléreraient aucun faux pas de leur fils, qui était le principal espoir de la famille. Il était considéré comme le plus intelligent de la fratrie, et toute la famille comptait sur lui pour relever leur niveau de vie qui était assez modeste. Que penseraient ses enseignants et camarades de classe qui voyaient en lui un modèle d’intelligence et d’ardeur au travail ? Il deviendrait sûrement la risée de la classe, et même de l’établissement. Félix ne pouvait accepter pareille humiliation.
Il décida de vérifier ses copies d'évaluation et découvrit des erreurs étranges. Des réponses qu'il était sûr d'avoir correctes étaient marquées comme fausses. "Ça ne peut pas être une coïncidence", pensa-t-il. Félix alla rencontrer ses enseignants pour leur parler des erreurs qu’il a relevées après vérification des copies d’évaluation. Mais presque tous furent évasifs, notamment M. Johnson, qui était enseignant d’une de ses matières de base. "Je suis sûr que c'est juste une erreur", dit-il. "Ne t'inquiète pas, Félix." Il parla à Félix de manière furtive, puis s’éclipsa dans sa voiture, qu’il démarra aussitôt.
Félix était dépité. Mais il était déterminé. Il voulait savoir ce qui s'était passé. Il commença à enquêter, à interroger ses camarades de classe et à vérifier les copies d'évaluation des autres étudiants. Il découvrit quelque chose de choquant. Plusieurs étudiants avaient des notes supérieures aux siennes, pourtant avec les mêmes erreurs. "C'est une conspiration", pensa-t-il.
Félix décida de déposer une réclamation auprès du département d'études. Mais certains professeurs et étudiants commencèrent à le décourager. "Tu es paranoïaque, Félix", dit l'un d'eux. "Laisse tomber." "Tu vas ruiner ta réputation", ajouta un autre. Mais Félix refusa de renoncer. Il était convaincu qu'il avait raison. Il continua à enquêter, à collecter des preuves et à parler à d'autres étudiants qui avaient des notes similaires.
Et un jour, il reçut un message anonyme. "Arrête de chercher, Félix. Tu ne veux pas savoir la vérité." Félix fut effrayé ; il se demanda pourquoi à chaque fois qu’il est dans le dur, il reçoit toujours un message ou un appel anonyme. Mais cette fois-ci, c’est surtout le contenu du message qui l’intriguait. Il se posa mille et une question : « de qui peut bien venir ce message ? Quel est son objectif ? Qu’est-ce que je risque si je m’entête à chercher à ce que justice me soit rendue ? » Félix était un peu inquiet, mais il ne renonça pas pour autant.
Félix continua à enquêter sur les erreurs étranges dans ses notes. Il interrogea d'autres étudiants et vérifia les documents de l'université. Un soir, en fouillant dans les archives de l'université, Félix découvrit un document étrange. C'était une lettre adressée au recteur, écrite par un homme nommé Philippe Minot. La lettre était vieille de plusieurs années, mais Félix reconnut le nom. Philippe Minot était un membre éminent du conseil d'administration de l'université.
Intrigué, Félix décida de faire des recherches sur Philippe Minot. Il découvrit que Minot avait été un étudiant brillant à l'université, mais qu'il avait également une réputation de personne vindicative. Félix découvrit également que Philippe Minot avait été amoureux de sa mère, il y a plusieurs années. À l’époque, il était à l’université, et la mère de Félix était élève au collège. Ils s’aimaient follement, et prévoyaient même de se marier. Mais la mère de Félix l'avait laissé tomber pour vivre avec son père. Cette rupture a mis Philippe Minot dans tous ses états. Il ne l’a pas digéré, et il a promis de se venger.
Une pièce du puzzle se mit en place. Félix réalisa que Philippe Minot était derrière les problèmes avec ses notes. Il découvrit que Minot avait utilisé son influence pour corrompre certains enseignants et faire attribuer de mauvaises notes à Félix. Félix était choqué. Comment quelqu'un pouvait-il être si vindicatif, si rancunier, et ce plus de vingt ans plus tard ?
Félix décida de confronter Philippe Minot.
Félix se dirigea vers le bureau de Philippe Minot, déterminé à obtenir des réponses. Lorsqu'il arriva, Minot était assis derrière son bureau, un sourire arrogant sur le visage. "Ah, Félix, je t'attendais", dit Minot. "Je vois que tu as découvert mon petit secret." "Vous avez corrompu des enseignants pour me faire échouer", accusa Félix. "C'est inacceptable." Minot ricana. "Tu ne peux rien prouver. Je suis un membre éminent de ce conseil d'administration. Personne ne te croira." Félix sortit une pile de documents de sa poche. "J'ai des preuves, Monsieur Minot. Des preuves de corruption, de fraude et de harcèlement." Minot pâlit. "Comment as-tu...?" "J'ai mes sources", répondit Félix. "Et maintenant, je vais les rendre publiques." Minot se leva, menaçant. "Tu ne feras pas cela, Félix ! Tu risques de le regretter."
Mais Félix ne recula pas. "Je vais faire justice, Monsieur Minot. Et vous allez payer pour ce que vous avez fait." Soudain, la porte du bureau s'ouvrit et le recteur de l'université entra, accompagné de deux agents de la police. "Monsieur Minot, vous êtes arrêté pour corruption et fraude", déclara le recteur. Minot fut choqué. "Vous n’avez aucune preuve !", dit-il. "Nous avons reçu des preuves de votre corruption", expliqua le recteur. "Et nous allons prendre des mesures pour réparer les dégâts."
Félix sourit, soulagé. "Justice a été enfin faite !" Le recteur se tourna vers Félix. "Et vous, Félix, êtes rétabli dans vos droits. Vos notes seront corrigées et vous serez récompensé pour votre courage."
Félix poussa un ouf de soulagement, puis retourna chez lui, tandis que Minot fut emmené par les autorités.