Félix pensait avoir enfin trouvé la paix après avoir vaincu Philippe Minot. Mais il ne savait pas que Mme Dubois, l'enseignante qui lui avait fait des avances quelques mois auparavant, n'avait pas abandonné ses plans. Mme Dubois, encore amoureuse de Félix, décida de revenir à la charge. Mais cette fois, elle alla plus loin. Elle chercha à corrompre le recteur de l'université, M. Martin, en lui offrant des pots-de-vin et des faveurs en échange de sa protection. M. Martin, faible (pour une fois) et ambitieux, céda à la tentation. Il accepta les offres de Mme Dubois et promit de l'aider à détruire la réputation de Félix.
Ensuite, Mme Dubois se tourna vers le chef de la faculté de Félix, M. Lefèvre. M. Lefèvre était quelqu’un d’intègre, mais il avait un faible pour les jolies femmes. Et pendant tout le séjour de Mme Dubois dans l’établissement, il était follement amoureux d’elle. Mais il n’avait jamais eu le courage de le lui dire. Mme Dubois lui fit des avances, chose qu’il n’aurait jamais imaginée. Il sauta sur l’occasion. Mais en contrepartie, elle lui demanda de ne faire aucun cadeau à Félix, qu’elle qualifia d’étudiant « indiscipliné et paresseux ».
M. Lefèvre, sous l'emprise de Mme Dubois, commença à faire pression sur les autres enseignants pour qu'ils accusent Félix de fautes qu'il n'avait pas commises. Félix, qui avait recommencé à étudier avec enthousiasme, fut pris de court. Il reçut des accusations de plagiat, de tricherie et de harcèlement. Il fut convoqué devant le conseil de discipline de l'université une fois de plus, où M. Lefèvre et certains de ses collègues l'accusèrent ouvertement.
Mais Félix refusa de se laisser abattre. Il savait qu'il était innocent et qu'il avait des preuves pour se disculper. Il demanda à son ami, Thomas, de l'aider à enquêter sur Mme Dubois et M. Martin. Thomas découvrit des preuves de corruption et de fraude impliquant Mme Dubois et M. Martin.
Félix se rendit au bureau du recteur, M. Martin, avec une pile de documents sous le bras. Il était déterminé à prouver son innocence et à faire justice. Lorsqu'il arriva, M. Martin était assis derrière son bureau, l'air confiant. "Que puis-je faire pour vous, Félix ?" demanda-t-il. Félix sortit les documents de sa poche. "Je vous ai apporté des preuves de corruption et de fraude, Monsieur le Recteur. Des preuves qui impliquent vous et Mme Dubois." M. Martin devint pâle. "Qu'est-ce que vous insinuez ?" Félix lui montra les documents. "Des enregistrements téléphoniques, des courriels, des factures de restaurants et d'hôtels. Tout cela prouve que vous avez accepté des pots-de-vin de Mme Dubois pour m'accuser de fautes que je n'ai pas commises."
M. Martin était visiblement choqué. "Comment avez-vous obtenu ces documents ?" Félix sourit. "Je ne vous dirai pas comment, mais je peux vous dire que je ne veux pas vous causer d'ennuis. Je veux simplement que justice soit faite." M. Martin baissa la tête, vaincu. Il n’eut plus de mots.
Ensuite, Félix se rendit au bureau de M. Lefèvre, son chef de faculté. Il voulait savoir pourquoi il avait changé d'attitude à son égard. M. Lefèvre était assis derrière son bureau, l'air gêné. "Bonjour, Félix", dit-il. "Je suppose que vous savez pourquoi je vous ai accusé de fautes ?" Félix secoua la tête. "Non, Monsieur Lefèvre. Je ne comprends pas pourquoi vous avez changé d'attitude à mon égard." M. Lefèvre fut pris de remords. Jusqu’ici il avait une excellente relation avec Félix, dont il était d’ailleurs le mentor. Il vit l’inquiétude et le désespoir dans les yeux de Félix. Il se mit à regretter d’avoir agi ainsi envers lui, alors qu’il l’aimait beaucoup. Félix aussi l’aimait et l’appréciait énormément, et il le considérait d’ailleurs comme un de ses modèles. Il n’avait aucun doute sur l’affection de Félix. Par contre, il commença à avoir des doutes sur la soi-disant affection que lui témoignait Mme Dubois.
M. Lefèvre soupira et dit : "Mme Dubois m'a convaincu que vous étiez un étudiant indiscipliné et paresseux. Elle m'a dit qu’elle a appris que vous aviez des problèmes personnels et que vous étiez incapable de suivre les cours." Félix fut choqué. "Comment avez-vous pu croire cela ? Vous connaissez mes résultats, vous savez que je suis un bon étudiant." M. Lefèvre baissa la tête. "Je suis désolé, Félix. Je me suis laissé tromper par Mme Dubois. Je ne savais pas qu'elle avait des intentions cachées." Félix lui montra les documents. "Regardez, Monsieur Lefèvre. Voici les preuves de corruption et de fraude. Mme Dubois et M. Martin sont impliqués." M. Lefèvre fut choqué. "Mon Dieu, je suis désolé. Je ne savais pas." Félix lui sourit. "Je ne vous en veux pas, Monsieur Lefèvre. Je veux simplement que justice soit faite. Je ne veux pas vous causer d'ennuis, mais je veux que vous disiez la vérité." M. Lefèvre hocha la tête. "Je dirai la vérité, Félix. Je promets." Félix quitta le bureau de M. Lefèvre, passablement soulagé.
Le lendemain M. Martin appela Félix à son bureau. Quand il arriva, il y trouva également M. Lefèvre. Ils lui présentèrent leurs excuses. "Félix, nous te présentons nos excuses", dit M. Lefèvre. "Nous avons été trompés par Mme Dubois et nous avons commis une erreur en t'accusant de fautes que tu n'as pas commises." "Oui, nous sommes désolés", ajouta M. Martin. "Nous aurions dû être plus vigilants et ne pas croire les mensonges de Mme Dubois."
Félix les regarda avec émotion. "Je vous remercie pour votre honnêteté, Messieurs. Je sais que cela n'a pas dû être facile pour vous." M. Lefèvre et M. Martin hochèrent la tête. "Nous allons faire tout notre possible pour réparer les dégâts", promit M. Lefèvre. Ensuite, chacun d'eux rencontra Mme Dubois pour mettre fin à leur relation.
M. Lefèvre fut le premier à la confronter. "Mme Dubois, je sais que vous avez manipulé Félix et moi. Je ne veux plus avoir affaire avec vous." Mme Dubois fut choquée. "Comment oses-tu ?" cria-t-elle. M. Lefèvre resta calme. "Je sais que vous avez utilisé votre charme et votre beauté pour me manipuler. Mais je ne suis plus dupe."
M. Martin fut le suivant. "Mme Dubois, je suis désolé de vous avoir cru. Je sais que vous avez corrompu et manipulé des personnes pour atteindre vos objectifs." Mme Dubois fut furieuse. "Vous allez le regretter", menaça-t-elle. Mais M. Martin ne se laissa pas intimider. "Je ne crains rien, Mme Dubois. Je sais que j'ai fait ce qu'il fallait pour réparer les dégâts."
Mme Dubois quitta l'université, défaite et isolée, mais aussi revancharde.