Les parents (adoptifs) de Félix réussirent à regagner sa confiance. Il était persuadé qu’ils ne lui cachaient plus rien. Mais un jour, il eut envie de voir ses membres de famille, et leur rendit visite. Il décida de passer la journée avec eux. Mais lorsqu'il arriva, de l’extérieur de la maison, précisément devant la porte, il entendit sa mère pleurer dans la cuisine. Il toqua la porte très fort. Sa mère vint ouvrir en larmoyant. "Maman pourquoi tu pleures ? Qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-il, inquiet. Sa mère essuya ses larmes, en forçant un sourire. "Rien, Félix. Tout va bien." Mais Félix savait que ce n'était pas vrai. Il insista. "Maman, dis-moi la vérité. Qu'est-ce qui se passe ?" Sa mère soupira. "Félix, je... je ne veux pas te faire souffrir." Félix sentit son cœur se serrer. "Maman, dis-moi !" Sa mère prit une profonde inspiration. "Je souffre d'une maladie rare et chronique... la sclérose latérale amyotrophique." Félix fut choqué. "Qu'est-ce que c'est ?" Sa mère expliqua. "C'est une maladie qui affecte les neurones moteurs. Si rien n'est fait, cela pourrait mener à la paralysie, voire à la mort."
Félix se sentit une fois de plus trahi. Comment ses parents avaient-ils pu lui cacher cela ? Il n’en revenait pas que sa mère, qui semblait en pleine forme, souffre d’une maladie, qui plus est d’une maladie aussi dangereuse. Mais il était plus préoccupé par le sort de sa mère que par ses sentiments. "Maman, pourquoi ne m'avez-vous rien dit ?" demanda-t-il, les larmes aux yeux. Sa mère pleura. "Je ne voulais pas te faire souffrir, Félix. Je voulais protéger." Félix la serra dans ses bras. "Je suis désolé, maman. Je vais être là pour toi. Tu peux compter sur moi pour affronter cette dure épreuve".
Félix essaya de se montrer fort face à cette nouvelle épreuve, de ne pas se laisser écraser par ce nouveau coup de la vie. Mais les jours suivants, Félix commença à déprimer. Il se demandait si sa mère allait pouvoir survivre. Il pensait à l’impact que cela devait avoir sur ses autres frères et sœurs, ainsi sur son père. Toute la famille serait complètement bouleversée, et même traumatisée. Il passait des heures à lire sur la sclérose latérale amyotrophique, cherchant des espoirs de guérison. Son père adoptif le trouva un jour, assis sur le canapé, les yeux vides. "Félix, fils, comment vas-tu ?" demanda-t-il. Félix secoua la tête. "Je ne sais pas, papa. Je suis si inquiet pour maman. Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose de mal" Son père l'embrassa. "Nous allons traverser cela ensemble, Félix. Nous allons trouver un moyen d’aider maman." Félix sourit faiblement. "Merci, papa."
Félix se sentit perdu, mais était déterminé à se battre pour la survie de sa mère.
Félix décida de demander de l'aide pour sa mère. Il commença par contacter les meilleurs spécialistes de la sclérose latérale amyotrophique dans le pays. "Bonjour, docteur. Je m'appelle Félix. Ma mère souffre de la sclérose latérale amyotrophique et je cherche un moyen de l'aider", expliqua-t-il par téléphone à un spécialiste. Le docteur soupira. "Je suis désolé, Félix. La sclérose latérale amyotrophique est une maladie incurable. Nous pouvons seulement ralentir son évolution." Félix fut déçu, mais il ne renonça pas.
Il contacta des organisations caritatives pour obtenir de l'aide financière pour le traitement de sa mère. Il contacta l’une d’elles. "Bonjour. Je m'appelle Félix. Je cherche de l'aide financière pour ma mère qui souffre de la sclérose latérale amyotrophique", dit-il. La dame au bout du fil fut sympathique, mais ferme. "Je suis désolée, Félix. Nous avons déjà atteint notre limite de financement pour l'année."
Félix essaya également de contacter des laboratoires pharmaceutiques pour obtenir des médicaments expérimentaux. "Bonjour. Je m'appelle Félix. Je cherche des médicaments expérimentaux pour ma mère qui souffre de la sclérose latérale amyotrophique", expliqua-t-il. L'homme au téléphone lui répondit sèchement. "Nous ne pouvons pas fournir de médicaments expérimentaux à des particuliers."
À chaque échec, Félix se sentait plus désespéré. Il commença à envisager de perdre sa mère. "Comment puis-je perdre ma mère ?" se demandait-il, les larmes aux yeux. Il passait des heures à pleurer, à se demander pourquoi la vie était si injuste.
Un jour, il se rendit chez sa mère, les yeux gonflés de larmes. "Maman, je suis désolé. Je n'ai pas pu trouver d'aide", dit-il, en sanglotant. Sa mère le serra dans ses bras. "Félix, mon fils, je suis fière de toi. Tu as fait tout ce que tu pouvais." Félix se sentit coupable. "Je n'ai pas pu faire assez, maman." Sa mère sourit faiblement. "Tu as fait assez, Félix. Maintenant, il faut que tu prennes soin de toi." Félix hocha la tête, mais il savait qu'il ne pouvait pas abandonner. Il devait continuer à chercher une solution.
Félix refusa d'abandonner. Il suggéra à sa mère d'aller faire d'autres examens médicaux pour confirmer le diagnostic. "Maman, je veux que tu ailles voir un autre spécialiste", dit-il. "Je veux être sûr que nous n'avons pas commis d'erreur." Sa mère hésita, mais finit par accepter.
Quelques jours plus tard, les résultats des examens arrivèrent. La famille était angoissée, mais Félix était déterminé à rester positif. Lorsque le docteur arriva, il avait un sourire sur le visage. "Madame, nous avons les résultats des examens", dit-il. "Et je suis heureux de vous annoncer que vous ne souffrez pas de la sclérose latérale amyotrophique." La famille fut stupéfaite. "Qu'est-ce que c'est alors ?" demanda Félix. Le docteur expliqua. "Vous souffrez d'une maladie appelée syndrome de Guillain-Barré. C'est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux périphérique." Félix fut soulagé. "Et c'est curable ?" Le docteur hocha la tête. "Oui, c'est curable. Nous allons vous prescrire un traitement pour renforcer votre système immunitaire et réduire les inflammations."
La famille fut ravie. Sa mère pleura de joie. "Merci, Félix", dit-elle. "Tu m’as sauvée la vie." Félix sourit. "Je t'aime, maman." La famille de Félix redevint heureuse. Ils passèrent les jours suivants à se réjouir de la bonne nouvelle.
Félix réalisa que la vie était précieuse et qu'il ne fallait jamais abandonner.