Je revis la signora au bras de son cousin, se promenant sur la terrasse, et de temps en temps s’arrêtant devant la porte de glaces entrouverte, pour me regarder, elle, d’un air railleur, lui, d’un air embarrassé. Je ne savais plus ce qui se passait entre eux, et la colère me montait de plus en plus à la gorge. Une jolie soubrette se trouva tout d’un coup en tiers sur la terrasse. La signora lui parlait d’un ton animé, tantôt riant, tantôt prenant un air absolu. La soubrette semblait hésiter ; le cousin semblait supplier sa cousine de ne pas faire d’extravagance. Enfin la soubrette vint à moi d’un air confus, et me dit en rougissant jusqu’à la racine des cheveux : « Monsieur, la signora m’ordonne de vous dire, en propres termes, que vous êtes un insolent, et que vous feriez bien mieux d’ac