CHAPITRE IV LES SECRETS DE LA TOURBIÈRE Six semaines s’écoulèrent avant que j’eusse terminé mes visites à mes amis irlandais et j’étais sur le point de rentrer chez moi. J’avais reçu partout un accueil cordial : les meilleurs divertissements qui soient et un appétit au-dessus de tout éloge, un appétit bien nécessaire pour faire honneur avec quelque apparence de succès aux mets et aux vins excellents placés devant moi. L’Ouest de l’Irlande ne produit pas seulement de bonnes viandes en quantité et de la plus haute qualité, mais y demeure le souvenir vivace, accompagné de résultats tangibles, des jours où table ouverte et tout ce qui accompagne cette hospitalité faisaient la prospérité des négociants en vin… aux dépens de leurs clients. Au milieu de tout mon plaisir, cependant, je ne pouva