La Bonne et le Flic : l’enlevement

Prologue

William rentre dans la petite maison vide... il se laisse tomber dans le canapé que Diana et lui avaient acheté à peine quelques jours avant le drame. Épuisé par des nuits sans sommeils et des journées passées au commissariat à suivre la moindre petite piste... Alexis l'avait engueulé pour qu'il rentre chez lui se reposer et se rendre plus presentable.

Merlin se frotte à ses jambes, les voisins s'occupaient de lui mais en l'absence de sa maitresse, le grand type deguingandé était ce qui se raprochait le plus de son humaine favorite... il caresse le felin :

" elle te manque à toi aussi ? T'inquiete pas, je suis sur qu'on la retrouvera bientôt...". Il s'effondre en larmes en serrant contre lui un des oreillers de sa compagne qui a encore, apres toutes ses semaines, un peu son odeur... où est elle ? Elle n'est pas morte, il le sent ! Elle est en vie quelque part ! Enlevé par un taré ! Ils avaient fouillés beaucoup d'endroits, interrogé tout les predateurs sexuels des environs, soupçonnés chaques exs petits amis de sa compagne. Ils avaient penser à Bastien bien sur, mais son alibi etait solide... il s'etait suicidé dans sa cellule quelques semaines avant... Personnes n'en voulait à la jeune femme, personnes ne la harcelait.... est ce qu'elle allait bien ? L'imaginait seule, enfermée, en train d'être... sans ses habitudes et ses rituels... il s'endort, le chat blanc blotit contre lui.

Une odeur de café le reveille, suivit d'un juron à l'encontre d'un chat :

" Merlin ! Sale bete, donne moi ça ! Bon ben mange le maintenant que t'as commencé...

- Alex ?

- t'es encore fringué comme hier ? T'as dormis comme ça ? Bon sang... allez leves toi... va te doucher, met des vetements propres qu'on puisse s'y remettre..." il acquiesse et se dirige vers la petite salle de bain... tout est en place, comme si Diana allait revenir... sa brosse est pleine de cheveux roux... sa plaquette de pilulles entammée s'arrete à un lundi... jour ou elle a disparut... il se regarde dans le miroir... il a vraiment une mine à faire peur... il se deshabille et se lave avec le gel douche de sa compagne. Il ferme les yeux... et se souvient de la derniere fois ou ils ont prit une douche ensemble. Il la taquinait en lui arrosant expres le visage. Elle riait et changer en douce la temperature de l'eau...

il l'avait embrassé, leurs corps collés l'un contre l'autre, ses cheveux mouillés, ses yeux malicieux... il ouvre les yeux s'attendant à la voir. Il sort et s'entoure la taille avec une serviette, et sort rejoindre son cousin. Il accepte une tasse de café, et un pain au chocolat :

" je sais que tu preferes les croissants, mais Merlin en a volé un...

- merci... dis moi... j'ai pensé à un truc, sa plaquette de pilules ?

- ouai ?

- elle ne l'avait pas terminé, peut etre que le kidnappeur ne souhaite pas qu'elle l'arrete ?

- et... tu penses qu'il faudrait qu'on se fasse toutes les cameras des pharmacies de la region, voir si quelqu'un a acheté des pilules ?

- ça vaut le coup de tenter non ?

- je m'en occuperait moi même...

- merci, de m'avoir engueulait... j'ai les idées plus claires maintenant... enfin... je ne sais pas...

- tu es sur qu'elle est encore dans le coin ? Il a pu l'enmener n'importe où...

- oui... je ne sais pas pourquoi mais je le sent...". Alexis pointe un doigt menaçant vers le felin :

" n'y pense même pas ! Tu ne vas pas manger une autre viennoiserie !". Il s'attelle à trouver à son ami des vetements propres. Il entre dans la chambre du couple et fouille l'armoire. Il regarde avec tristesse la petite peluche posée sur lit. Il s'assoit et soupire... elle lui manque à lui aussi... il repense au jour de sa disparition, il etait arrivé furieux au commissariat pour porter plainte car on lui avait volé son portable. William était arrivé à son tour et avait eu l'air surpris :

" ben ? Deja là ? T'es pas avec Diana ?

- pourquoi je serais avec elle ?

- elle m'a envoyé un texto en disant que tu avais un soucis de voiture et que tu etais chez une fille paumé en campagne, qu'elle allait te chercher...

- à quelle heure le sms ???

- j'en sais rien... y'a une heure pourquoi ?

- j'etais pas chez une fille cette nuit et on m'a volé mon telephone au bar hier soir !

- je l'appelle !" Inquiet, il avait prié pour que Diana ne soit pas encore arrivé à l'endroit où elle devait se rendre... en vain... son portable etait sur messagerie... pris d'un mauvais pressentiment, ils avaient deboulés dans le bureau du commissaire, qui avait accepté de demander le bornage du telephone. Alex ne se souvenait pas de qui avait pu lui prendre le sien... le bar était animé, il riait avec des collegues... il etait retourné au bar pour regarder les images des cameras mais on ne voyait pas grand chose. Ils avaient attendus des heures en tentant de rappeler, Victor avait lancé un avis de recherche sur sa voiture. Elle avait ete retrouvée dans un chemin forestier... vide... ils avaient immediatement foncés sur place, son thermos de thé encore chaud, son portable pro dans son sac, avec sa blouse... ils avaient fouillés tout les alentours... relevés plusieurs traces de vehicules mais c'etait un chemin empruntés par des paysans, des chasseurs, des gardes forestiers... Alex avait retrouvé qu'une seule chose, temoignant que son amie c'etait surement defendue... un collier arraché, un collier qu'elle portait souvent. Son cousin ne voulait pas y croire, et avait continué de chercher sa compagne partout... il avait finit par hurler de colere et il s'etait ecroulé dans ses bras. Le jeune homme se releve et enmene les vetements propre à son superieur :

" tient met ça... le commissaire nous attend...

- ça m'aurait arrangé que se soit lui...

- Oui pour une fois qu'il n'a rien à voir avec un truc louche... en tout cas je crois que celui qui a fait ça finira comme Bastien...

- vaut mieux que se soit lui qui s'en charge que moi... tu peux aller relever le courrier ?

- bien sur". Le brigadier prend les petites clefs et ouvre la boite. Il allait rentrer quand une voiture se gare juste devant le portail, il sort son arme par reflexe et soupir en voyant la femme en furie sortire du vehicule :

" POURQUOI NE M'AVOIR RIEN DIT ???

- ma belle mere preferée... Catherine... je pensais que mon pere l'avait fait...

- je viens de l'apprendre en allumant la television !

- Catherine ? Que faites vous ici ?

- William ! Pourquoi suis je la derniere au courant que Diana a disparut !? Je comprend mieux pourquoi il passe tout son temps au poste !

- Victor ne vous as rien dit ?

- non ! Si j'avais sus je serais venus t'aider avec la maison, tu as une mine affreuse, tu ne manges plus je parit ?! Mon dieu ma pauvre cherie !". Les deux hommes enmenent la femme du commissaire jusqu'à lui... sitot entrée dans le bureau, elle le gifle :

" COMMENT T'AS PU ME CACHER ÇA !!!

- mais parceque ça ne te concernes pas ! J'ai prevenu sa famille et ses amies proches !

- c'est la meilleure amie de mon beau fils ça me concerne !" Un policier toque :

" Commissaire ? Les parents de la jeune fille disparut sont là, ils ont reçut une demande de rançon...

- et bien faites les venir ! Quand ça concerne cette affaire pas besoin de perdre votre temps à frapper !" L'homme acquiesse et fait entrer la mere et le beau pere de la jeune femme, il est etonné par la ressemblance de la mere avec Diana, au niveau du regard... le couple embrasse leur beau fils et son ami :

" toujours rien ?

- non... sorry... voici le commissaire Martin, c'est lui qui dirige l'enquete

- ha oui... le pere d'Alexis...

- on m'a dit que vous avez reçue une demande de rançon ?

- oui, la voici..." Victor l'observe attentivement... quelque chose ne vas pas :

" c'est etrange... en general les ravisseurs ne sequestre pas des semaines leurs victimes avant de demander une rançon... surtout quand le conjoint de la victime vit avec, pourquoi attendre que la poste envoit la lettre aux parents ?... pour moi c'est une mauvaise blague..." sa mere hausse les epaules et Victor ne tarde pas à savoir de qui Diana tient ses repliques :

" oui ben... vous avez d'autres pistes ? J'ai appelé mon ex mari, il va demander un credit en urgence pour payer" William secoue la tete :

" se seras trop long... ils donnent rendez vous demain... j'ai quelques economies mais ça ne suffirat pas..." Catherine pose une main sur son bras :

" moi j'ai l'argent...

- et vous êtes ?

- la belle mere d'Alexis, je sais à quel point elle compte pour lui , alors si je peux aider...

- hum... on ne pourra jamais vous rembourser..." Victor sourit :

" l'argent n'est pas un probleme, et de toute façon si comme je le pense, c'est une arnaque, l'argent seras vite recuperé...". Catherine invite les parents de sa protegée à prendre un café pour discuter de la jeune femme, pendant que le Victor, Daniel, William et Alex prepare l'operation...

À quelques kilometres seulement, du commissariat, dans une luxueuse maison, Diana lit. Son ravisseur lui en a mis à disposition. Elle se plonge dedans.. pour èviter de trop penser... elle n'avait plus conscience du temps qui passait. Les larmes lui montent aux yeux en voyant le nom de l'auteur ... William Sheakspeare... William...

La derniere fois qu'elle l'avait vu, elle lui avait dit qu'elle allait cherché son cousin qui était en panne, dans un village proche de son premier beneficiaire de la journée... elle l'avait embrassé, en lui souhaitant uns bonne journée. Il l'avait serré tres fort contre lui en lui disant "I love you".

Pourquoi etait elle allée à ce f****e rendez vous ? Elle aurait du se douter que c'était pas son ami qui avait écrit ce message... il avait écrit : " je suis chez une meuf..." il n'employait jamais ce mot pour parler de ses plans cul... il disait "fille"... pourquoi elle s'etait engagée dans ce chemin boueux... et surtout pourquoi elle n'avait pas reconnu cet homme ? Elle s'etait un peu enlisée et un pick up etait arrivé derriere elle... elle etait descendue de la voiture et avait pesté contre son ami. Le conducteur du quatre quatre s'etait approché, lui proposant son aide, elle ne l'avait pas reconnu... quand elle s'etait eloignée pour trouver du reseau, l'homme l'avait approché par derriere et elle avait sentit une piqure dans son coup, Diana s'etait debattue, et avait reussit à s'enfuir mais au bout de quelques metres elle s'etait effondrée... Elle avait deviné qu'on l'a trainé... puis un trou noir... à son reveil, elle était sseule, terrorisée, sans reperes, dans une chambre capitonnée, sans fenetres... un wc et une douche etait dans une petite piece et il n'y avait qu'un matela au sol... elle se sentait nauseuse, faible, et avait eu l'impression d'etouffer... elle avait pleuré beaucoup... hurlé, avait repoussé les plateaux repas qu'on lui donnait par une trappe et feulé comme un chat, se griffant et se frappant violament. Elle appelait William à l'aide de toute ses forces.

Un frisson parcourt son dos en repensant à sa premiere prison... elle s'etait presque cassée la voix en appelant à l'aide car la piece etait completement insonnorisée... son ravisseur lui faisait passer des vetements propres, des repas et des produits d'hygiene et quand ses crises étaient trop fortes, l'homme venait lui injecter un calmant qui la faisait dormir... mais à chaque reveil c'etait la même panique. Sans rituels, sans reperes, elle avait passé des heures prostrée dans un coin. Diana avait meme crue que William ou sa mere l'avait faite interner de force... mais evidemment la maniere dont on l'avait enlevé n'etait pas une methode normale...

Elle avait gardé espoir en se disant que William la retrouverait.... mais parfois sans aucunes notions de nuit ou de jour, l'espoir refaisait place à la peur qu'on ne la retrouve jamais et qu'elle finisse par mourir ici... elle se demandait qui l'avait enlevé... il y avait une vitre sur la porte, sans teint... elle se sentait observée et elle detestait ça... la jeune femme devenait de plus en plus apathique... alors son ravisseur lui avait donné un livre... qu'elle avait jetté contre la porte... l'homme avait finit par entrer la voir et Diana avait eu une boule au ventre en le voyant.... elle le connaissait... ce sourire... il lui avait dit qu'il l'avait attendu ce moment depuis qu'il l'avait vu, que William ne la meritait pas, qu'il ne savait pas comment la rendre heureuse... qu'ils etaient fait pour être ensemble et que le moment etait venu pour eux de vivre enfin leur histoire... qu'elle ne s'appelait pas Diana mais Eugénie... elle l'avait giflé et essayé de s'enfuir mais il l'avait tazzé... Diana s'etait ecroulée et il lui avait carressé le visage, couverte de baisers... avant de lui faire une piqure. Puis il l'avait forcé à manger en la menaçant de tuer son chat...

Il l'avait laissé à nouveau quelques jours, en lui disant qu'elle finirait par l'aimer... et un jour, ou une nuit... il etait venu, l'avait piqué et à son reveil elle était dans sa chambre...

elle avait pleuré de joie, c'etait un cauchemard ! Elle s'etait precipités sur la porte en appelant son compagnon, pour se blottir dans ses bras mais impossible de l'ouvrir... elle avait hurlé de desespoire, c'etait pas un mauvais rêve...la fenetre était teintée et scéllée avec des barreaux, le lit n'etait pas aussi confortable que le sien, et son oreiller n'etait pas du tout de la bonne epaisseur... la jeune femme avait pleuré à nouveau... sa prison était plus spacieuse, elle avait le droit d'aller dans un salon confortable, une immensse salle de bain, une bibliotheque, une salle de sport, un dressing et un spa... mais ça restait une prison... fenetres scéllées, barreaux, portes fermées... et son ravisseur avait toujours un tazzeur... il prenait chaque jour ses vetements sales et lui redonnait le lendemain propres... il la couvrait de cadeaux inutiles, robes, chaussures et bijoux qu'elle etait obligée de porter... maquillage, parfums couteux, bouquets de fleurs, appareils photos... il se montrait patient... l'appelait "mon ange" ou Eugénie... elle avait vite comprit qu'elle était observée en permanence car il savait toujours tout de ses journées... Son ravisseur lui rendait visite au minimum deux fois par jour... pour le petit dejeuner, impossible de faire une grasse matinée... il la reveilait à sept heure, puis ils prenait le repas du matin ensemble et il l'embrasser sur la joue pour lui souhaiter une bonne journée. Le soir, pour le diner ou elle devait porter une jolie robe... il mettait de la musique classique et lui racontait sa journée... au debut, elle ne disait rien... se contentait de manger du bout des levres, et finissait par s'enfuir en larmes... puis un soir, elle avait reclamé William, suppliant son geolier de la laisser partir. Il l'avait frappé, avait hurlé et disant que William n'etait rien pour elle, qu'il avait été genereux de la pardonnait de l'avoir tromper avec lui... puis il l'avait enfermée dans sa chambre jusqu'au lendemain matin, un bouquet dd fleurs l'attendait sur la table du petit dejeuner, il s'etait excusé... elle ne comprenait pas son delire, mais elle avait eu une peur bleue. Diana avait finit par comprendre, que l'homme avait été marié, que sa femme l'avait trompé et qu'elle était morte peu de temps apres... elle n'osait pas imaginé comment... mais dans un excés de colere un soir ou elle avait violament repoussé ses avances, il avait dit que leur fils et elle étaient morts à cause de sa tromperie ! Qu'elle avait eu ce qu'elle meritait... puis il avait pleuré, lui disant qu'il ne referait jamais la meme erreure... qu'elle était sa seconde chance... qu'il ne voulait pas lui faire de mal... ce soir la, il l'avait rejoint dans son lit... la reveillant en sursaut, il la regardait dormir et ça l'avait fait flipper, il avait du lui injecter un tranquilisant et elle avait sentit ses mains carressait son corps... il lui avait chuchoter qu'ils feraient ça petit à petit.... bien sur, elle avait cherché à s'enfuir... la prisonniere se souvient bien du jour ou elle avait essayé de deverouiller le coffre ou il mettait ses clefs et son tazzeur...l'homme s'en était rendu compte, il l'avait frappé et enfermé deux longues journée dans un espece de sous sol, attachée, entouré d'une centaine de photos d'elle... il l'avait espionné de longs mois, partout... des photos de William trouées par des impacts de balles lui avait fait comprendre àcquel point il était dangereux... depuis elle avait compris qu'il ne fallait pas qu'elle le contrarit...

Elle referme son livre et essuit des larmes... Son compagnon lui manquait tellement... elle revait de se reveiller dans ses bras... qu'il la sert contre lui en lui disant que tout est finit... mais ce n'etait pas lui qu'elle voyait au reveil... elle s'allonge sur le canapé. Elle est épuisée... elle avait reussit à se recreéer des nouveaux rituels pour tenir bon et occupait ses journées, si la police ne la retrouvait pas avant plusieurs mois, elle devrait tenir. Elle savait que son ravisseur voulait qu'elle tombe amoureuse de lui, elle avait reussit à le garder à bonne distance de son intimité en faisant expres de ne pas prendre sa pillule pour se declencher des regles mais il avait finit par comprendre la supercherie... et lui faisait avaler lui même chaque soir, le petit cachet... et depuis plusieurs nuit, l'homme lui injecté une drogue pour la rendre plus docile... et lui imposait des baisers et des caresses de plus en plus intimes... elle s'endormait toujours en pleures et terrorisée qu'il la v***e pendant la nuit... elle essayait de se rendormir apres son depart mais elle faisait des cauchemars... ou se reveillé en sursaut croyant entendre un bruit... honteuse de tromper son compagnon... il ne voudrait surement plus d'elle en apprenant ce qu'elle faisait... si il la retrouvait un jour...

Elle se leve n'arrivant pas à se reposer, et part sans grande motivation dans la salle de sport. Les longues journées enfermée dans sa premiere prison l'avait rendu faible.. elle avait besoin de refaire de l'exercice... elle court sur le tapis roulant et repense à Alex... lors de leurs vacances à trois, dans le domaine viticole de son pere, ils couraient tout les deux de bon matin. Son ami se moquait d'elle car elle courait parfois en sautillant comme si son cerveau ne savait pas si il devait courir ou sauter... lui aussi il lui manquait... son rire, ses bras, ses blagues à deux balles... et ses mains qui soulageait ses tensions... elle avait constamment mal aux epaules à force d'être sur le qui vive constamment... elle soupire et arrete de courir. Elle sait que l'homme va bientôt rentrer, il lui a dit ce matin qu'il rentrerai de bonne heure... elle devra lui servir un verre de vodka, il s'installera sur un fauteuil et elle devra supporter l'odeur de son cigare... elle entre dans la salle de bain et se deshabille, elle se glisse dans le spa et laisse les remous la masser un peu. Elle se demande pourquoi son ravisseur l'a enlevé elle ? Est ce qu'elle a fait quelques choses pendant les diners chez le commissaire qui l'a excité ? Elle ne l'avait vu que deux fois... elle qui pensait que c'etait du commissaire qu'il fallait se mefier... elle pensait que Victor etait un pervers qui voulait la mettre dans son lit, si elle avait su que son ami était bien plus... psychopate que lui... elle aurait preferé que se soit lui le ravisseur... ça aurait été plus rassurant d'un certain coté. Est ce qu'il la cherchait lui aussi ? Il ne semblait pas soupçonner son ami sinon elle serait deja plus ici... à moins qu'il le couvre... mais pourquoi ? Ça n'a aucuns sens... il s'etait acharné sur Bastien quand il l'avait agressé... quand son filieul avait essayé de profiter de son état au deuxieme diner chez lui, il n'avait eu aucuns gestes deplacés lui... elle l'avait embrassé et il l'avait repoussé.. il s'était aussi excusé en leur offrant à tout les trois une semaine de vacances dans son domaine viticole en Bourgogne... il l'a laissé monter une de ses juments et à part lui dire qu'elle était charmante et se montrer charmeur , il n'avait jamais rien tenté... Bastien lui avait simplement mis une gifle, il s'etait retrouvé la tete en sang...alors un homme qui l'enleve... qui lui fait subir des choses intimes et qui la bat.. il se ferait surement massacré... non, Victor n'etait surement pas au courant... elle sort du spa et se seche, il vaut mieux qu'elle s'habille avant qu'il arrive. Elle choisit la premiere robe qu'elle trouve dans le grand dressing, et retourne au salon. Elle s'assoit sur le canapé et se replonge dans un livre. Elle n'a rien à boire à part de l'eau à disposition, ni à manger. Elle doit attendre qu'il revienne pour ça. Elle ne peut pas non plus sortir dehors. Ça lui manque, elle aimerait pouvoir sortir sous la pluie... d'ailleurs, si elle se fiait aux arbres qu'elle voyait à travers les fenetres, l'ete se terminait... l'automne était deja bien insallé... elle soupire et se concentre sur l'histoire. N'avoir aucune idée de l'heure qui passe lui était vraiment difficile. Elle avait besoin de routines, d'horaires préçits... en la coupant de longues journées dans sa premiere prison, son geolier l'avait... deboussolé... et elle savait qu'il l'avait fait expres pour qu'elle soit plus influençable, plus souple... pour lui en creer des nouvelles... pour qu'il soit son repere... mais son repere c'était sa maison, son chat, sa famille... ses amis...comme Alex et William... surtout William. Elle esperait qu'il prenait soin de Merlin... elle voulait l'embrasser, regarder des series debiles avec lui et s'endormir contre lui. Même regarder un match de rugby avec lui et Alexis, en buvant des bieres lui faisait envie... elle voulait qu'Alex la sert contre lui à la fin du match en lui hurlant dans les oreilles qu'ils avaient gagnés... ou de s'endormir entre eux deux comme apres son agression chez le commissaire... elle se souvient encore de la tête de l'employèe de maison qui ètait entrée sans frapper pour leur porter leur petits dejeuner dans la chambre... surprise de trouver trois personnes dans le lit, elle avait presque hurlé... Diana était blottit contre le torse de William et Alexis était collé à elle, une main glissée sous son t shirt de pyjama... son ami avait cligné des yeux et soupiré :

" ho ça va... faut pas être coincée comme ça...". Elle avait retiré sa main en le traitant de pervers, et il avait repondu qu'elle l'avait collé toute la nuit... elle s'etait sentit tellement invulnerable entre eux. Ils étaient comme le feu et la glace. Surtout quand ils faisaient l'amour... pendant leurs vacances tout les trois, elle avait recoucher avec eux deux... mais separement... elle rougit en y repensant... serait elle capable de se laisser retoucher apres ça ? Est ce que son compagnon serait toujours patient ? Elle se cripse en entendant le bruit de la voiture. Diana s'approche de la fenetre, c'est lui... elle le regarde s'avancer vers la porte en souhaitant qu'il meurt subitement... puis se ravise... si il meurt personne ne la retrouvera vu que tout est insonorisé et barricadé... la jeune femme a envit de vomir en l'entendant monter les escaliers. Elle essait de calmer sa respiration et se force à afficher un air impassible quand il ouvre la porte, il sourit et s'empresse de la refermer et d'enfermer la clef dans un petit coffre :

" tu as passé une bonne journée mon ange ?" Elle lui tourne le dos et hausse les epaules :

" comme d'habitude... ennuyante...." elle lui sert un verre qu'elle depose sans douceur sur une table basse et retourne à la fenetre. Il s'approche d'elle et pose ses mains sur ses hanches :

" veux tu d'autres livres ? Ou peut etre que je peux faire installer un televiseur ?

- non je veux sortir !

- patiente, je suis en train de faire le necessaire pour ça...

- si vous croyez que je me contenterais de l'enclos pour chien que vous faites installer...

- voudrais tu de la compagnie ? Un chien ? Ou un chat ?

- non merci... une seule prisonniere ici suffit...

- tu es tres belle dans cette robe... je t'ai apporter un cadeau j'espere qu'il te plaira..." il l'enlace par derriere la faisant hurler interieurement de degout. Il porte exactement le même parfum que William. Elle sent un b****r sur un joue et l'homme s'installe dans son fauteuil pour boire :

" tu n'ouvres pas ton cadeau ?". Elle s'execute sans grande conviction et deballe le paquet... la jeune femme fronce les sourcils en voyant ce qu'il contient, son ravisseur lui sourit :

" il te plait ? Je me suis dit que ça pourrait pimenté un peu nos soirées...

- non ça ne me plait pas ! Nos soirées n'ont pas besoin d'être pimentées ! Vous me forcez en me droguant !

- parceque tu ne me laisses pas le choix Eugnenie... une femme doit contenter son mari... ce soir je t'apporterais ton diner dans ta chambre, j'ai invité un ami pour la soirée.

- je ne suis pas votre femme ! Je ne veux pas que vous me touchiez !

- tu es de mauvaise humeure aujourd'hui, tu dois être fatiguée... va dans ta chambre, Victor va arriver, je ne veux pas qu'il te voit... il aime mettre les femmes des autres dans son lit... avant ça ne me derangeait pas, on étaient aussi libertin et echàgiste l'un que l'autre mais maintenant... ça ne se reproduira plus... tu es uniquement à moi

- je suis de mauvaise humeur parceque je suis enfermée ! Avec quelqu'un qui me degoute ! Vous savez quoi ? Je prefererais coucher avec lui qu'avec vous !". Il n'a pas le temps de la gifler, en entendant une voiture se garer sur les graviers elle se jette contre la fenetre :

" COMMISSAIRE !!! COMMISSAIRE ! JE SUIS LÀ !!! JE SUIS LÀ !!!". L'homme soupire... et sort une seringue de son coffre... :

" tu sais tres bien que personnes ne peut te voir ou t'entendre de l'exterieur... regarde le... il n'a pas la moindre idée que sa petite protegée est ici...

- COMMISSAIRE !!! JE VOUS EN SUPPLIT !!! JE SUIS LÀ !!" Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle perd connaissance. L'homme la porte jusqu'à sa chambre et la depose sur le lit en l'embrassant sur le front.

En bas, le regard de Victor se porte sur la fenetre où se trouvait autrefois la chambre de la femme de son meilleur ami... morte en suicidant apres avoir secoué leur nouveau né... quel gachit... c'etait une tres belle femme mais la grossesse l'avait changé, son mari n'avait pas su voir sa depression post partum. Enfin... il avait toujours trouvé cette histoire louche... Eugenie avait des traces qu'elle n'avait pas pu se faire en tombant, il le savait, il c'etait lui meme chargé de l'enquete... depuis son ami n'était plus vraiment lui même.

Il patiente en fumant une cigarette, loin de se douter que la disparut qu'il cherche depuis plusieures semaines est là...tout prés... Gregory arrive en s'excusant :

" Victor, desolé de te faire attendre, un appel pour l'hopital, comment vas tu ?

- c'est ça quand on a plus de domestique, on laisse ses invités attendre dehors, ça pourrait aller mieux...

- c'est toujours la disparition de l'amie de ton fils qui te preoccupe ? Viens, entre, j'ai quand même garder un chef à domicile et ma vieille gouvernante... elle nous a servit l'apperitif.

- oui.. toujours... si ce n'etait pas la compagne d'un de mes officier, j'aurais surement fait arreter les recherches... l'espoir de la retrouver en vie est bien mince...

- Catherine doit etre inquiete aussi ? J'ai cru comprendre qu'elle l'aimait beaucoup

- oui... elle lui rappelle Alienor... d'ailleurs se serait bien que tu lui parles, elle faisait presque un transfert sur elle

- je ne suis pas psy tu sais, mais promit je lui parlerais... vous n'avez toujours aucunes pistes ?

- une demande de rançon, mais je pense a une mauvaise blague..." Gregory sourit... et remerçit interieurement l'auteur de cette lettre...:

" tu sembles bien defaitiste... j'aurais cru que pour elle tu aurais remué ciel et terre...

- ho crois moi je l'ai fait... mais sa disparition est un vrai mystere... celui qui a fait ça a du sacrement bien preparé son coup... crois moi si je finit par le retrouver...

- ou alors il te connait bien... tu as des ennemis Victor, c'est peut etre quelqu'un qui t'en veux personnellement...

- pourquoi l'enlevait elle dans ce cas ? Pourquoi pas ma femme ou mon... fils...

- quelqu'un a pu croire qu'elle etait ta belle fille justement... une autiste ça peut etre plus facile à enlever qu'un policier..." Victor semble reflechir... c'est vrai qu'il n'avait pas pensé à cette piste la... ils avaient cherché dans les ennemis de William qui avait dementelé des trafics de drogues mais pas aux siens... :

" je vais appeler Blake, j'en ai pour cinq minutes

- fait, ensuite je te changerais les idées tu en as bien besoin...". Gregory jubile... Victor lui fait entierement confiance... si il savait...