Cadavres

5000 Words
C'est sur sa nouvelle moto qu'Alex arrive devant le commissariat. Son ami derriere lui. La veille, il etait allé dormir chez son ami pour la tester. Elle était parfaite. Depuis le temps qu'il revait d'un tel engin. William l'avait suivit en voiture, pour s'assurer qu'il etait prudent... ce matin, il avait était le premier à s'assoire derriere son cousin : " pas trop peur ? - du tout, j'ai entieremment confiance en toi... - tu crois que Didi accepteras d'y monter dessus ? - si tu roules à trente tout du long peut etre... - j'espere que j'ai pas fait trop peur à son pere ce matin... il s'attendais pas à me voir sur le canapé - t'en fait pas... sa mere s'attendais pas non plus à le voir - la dispute entre eux était épique comme d'habitude... - surtout quand son beau pere a tenté une blague...". Ils entrent dans le poste et commence leur journee de travail. Diana se reveille dans une chambre qu'elle ne reconnait pas... elle essais de se rememorer les evenements de la veille. Il l'avait drogué apres la gifle. Puis elle s'etait reveillée un moment dans l'espece de cave... Maria etait venue la secouer pour qu'elle aille au toilette. Elle avait attendue longtemps, et avait finit par s'assoupir... son geolier etait venue, elle s'etait sentit porter et avait ressentit du froid... des brindilles qui craquent... une odeure de renfermée... elle frotte ses yeux... et regarde autour d'elle... barreaux en fer, tableaux, photos de couple... coiffeuse, bibelots, fleurs... tout semble normal... elle se leve et jette un oeil par la fenetre... elle est moins haute... troisieme etage peut etre... la vue est differente, elle devine qu'elle doit être encore dans la proprieté car le manoir est visible à travers les arbres... pourquoi l'a t il changé d'endroits... ? Est ce qu'il a compris qu'elle essayait de donner des indices ? Diana trouve une robe sur le lit. Elle s'aproche de la porte et à sa surprise, elle s'ouvre. Il doit être dans le coin... l'endroit parait propre, mais il y a des toiles d'araignées qui semblent ancienne. Vetue de sa nuisette, elle explore les pieces. Une salle de bain, sans spa mais avec une grande baignoire à l'ancienne mais neuve, comme les lavabos. Le sol et les murs semblent d'époques... une chambre d'enfant, avec une petite voiture à pedale... des peluches un peu... glauque.. des livres et une photo en noir et blanc sur un petit bureau... elle regarde attentivement... et defait l'image de son cadre pour voir si quelques choses est notée au dos... en tout cas il est tres mignon cet enfant, des grands yeux... une chemise et un short... "Victor, été 1977".... elle rit nerveusement... le commissaire a donc un jour été un adorable petit enfant... est ce que c'etait sa chambre ? Son ravisseur lui avait dit qu'il avait racheté la maison à son ami... elle sursaute en entendant Gregory : " adorable n'est ce pas ? - où est ce que je suis ? Pourquoi m'avoir deplacé !? - rassures toi, nous sommes toujours à la maison... je me suis dit que ça te ferait du bien de changer un peu d'air... Ici tu seras tranquille, meme quand je recevrais des amis... - c'est quoi cet endroit ? - un ancien pavillons de chasse, la mere de Victor s'y etait installée avec les enfants et les nourrices... cette chambre etait celle de Victor... la mienne était juste à côté... - la votre ? Vous etiez si proche de lui que ça ? - ma mere etait une employée, les parents de Victor avaient accepté que je sois gardé ici, à l'époque les creches n'etaient pas courante... - une employée... elle faisait quoi comme travail ? - elle etait la secretaire de son pere, elle travaillait beaucoup, Victor et moi sommes nés le meme jour, le meme mois mais pas la meme année, ça nous faisaient rire... on disaient qu'on etaient des jumeaux... - c'est... etrange... tant de largesses pour le fils d'une employée...". Diana reflechit... le liens entre lui et Victor.... comme si il etait toujours dans l'ombre de son ami, qui pourtant etait plus jeune que lui... cette... espece de.... rancoeur melé à de l'adoration... est ce que...? : " vous n'étes pas juste le fils d'une employée... vous etes... un enfant illegitime... comme Alex...". La claque resonne dans la piece : " NE ME COMPARE PAS À CE b****d ! JE N'EN SUIS PAS UN ! - on est plus au moyen âge... il n'y a pas de honte à être né hors mariage... - silence ! Ton comportement m'agace Eugenie ! Tout se passait si bien ! Qu'à tu donc en ce moment !?". Elle a envie de la lui rendre mais elle n'a pas envie de se faire à nouveau frapper... elle a encore des bleus de la derniere fois... : " je vous ai vu... le jour de votre depart pour le seminaire... vous n'etiez pas seule.... voila ce qu'il y a... - je te l'ai dit... c'etait une amie qui avait un soucis... je l'ai raccompagné avant de partir, c'est tout... - bien sur... c'est pour ça que son parfum etait sur vous à votre retour... - tu es en train de me faire une scene de jalousie ? - c'est pour ça que vous me cloitres ici ? Pour recevoir vos maitresses ? Ça me fait beaucoup de peine ! Je croyais pouvoir vous faire confiance..." les larmes dans ses yeux, semblent adoucir son bourreau : " mon ange... voyons.... que vas tu t'imaginer... viens ". Il l'a prend dans ses bras et essuis une larme qui coule sur sa joue : " je te promet que je te suis fidele... je n'aime que toi... tu es surmenée en ce moment, je voulais que tu sois au calme... viens... tu vas prendre ton dejeuner, je t'ai prescrit des anti depresseurs, tu vas en prendre un ça te feras du bien...". Il l'enmene dans une petite salle à manger, presque semblable à celle du manoir. Le plancher grince, ce qui n'est pas tres rassurant : " ne t'inquietes pas... le plancher est solide... - je n'aime pas cet endroit... ramenez moi au manoir... - ne t'inquietes pas... tu t'y feras.... quand Tom seras là, se seras moins triste... cesse de sangloter... - j'etais bien là bas... et je ne pourrais plus sortir... - bien sur que si, il y a tout un espace cloturé, je te ferais sortir plus tard... allez dejeune... et tu iras t'habiller... même si j'aime beaucoup ta nuisette... - je n'aime pas que vous me deshabilliez pendant mon sommeil... - tu es si pudique... nous avons couchés ensemble il n'y a rien de toi que je ne connaisse deja - hum...". Maitenant qu'elle est là... elle ne pourra plus donner des signes à Victor... il ne reste que les joncquilles... elle se maudit d'avoir crié la veille et de l'avoir giflé... il ne l'aurais peut etre pas deplacé... il faut qu'elle retourne là bas... : " je suis désolée... pour hier... - c'est oublié mon ange... je vais devoir bientot te laisser, ils ne vont pas tarder à arriver... ensuite j'irais au travail, je suis de garde à l'hopital ce soir... tu as tout ce que tu avais au manoir, tout est rangé dans le buffet... - j'ai le droit d'aller dans toutes les pieces ? - bien sur... d'ailleurs, il faudra que tu me dises si la chambre pour Tom est à ton goût... - vous ne devriez pas faire ça... enlever un enfant, tout le monde seras à sa recherche ! La police, les gendarmes... pourquoi faire ça ? Je n'ai pas besoin d'un enfant moi... je trouve qu'on est bien à deux non ?". Il se contente de sourire... comme si il ne l'entendait pas vraiment : " je dois y aller, à ce soir mon ange, tu as besoin de quelque chose ? - non...". Il l'embrasse et la laisse seule, il avait bien fait de faire renover ce pavillon... de l'exterieur, il etait delabré et interdit d'accés. Mais à l'interieur, il avait fait tout restaurer en conservant le style de l'époque. Il avait eu beaucoup de mal à recuperer tout les anciens jouets et autres decorations pour tout refaire à l'identique...mais par chance, une partie étaient restée dans des vieux greniers. Cet endroit avait été sa maison toute sa jeunesse... la mere de Victor ne l'avait pas detesté mais elle ne l'aimait pas non plus... son mari l'avait chargé de s'occuper de son b****d sans s'occuper de la peine qu'il lui affligeait... elle qui enchainait les fausses couches... jusqu'au jour ou enfin... l'héritier était né... Les deux enfants avaient grandit ensemble, mais tres vite, le fils prodigue avait prit le dessus. Il le protegeait des sauts d'humeurs de leur pere, des moqueries... et il l'entrainait dans toutes les betises... Sa mere enchainait les depressions, c'etait Maria qui s'occupait d'eux. Quand Daniel était arrivé, si petit et si fragile suite à un accouchement precipité par une chute, les deux garçons s'etaient retrouvés livrés à eux même. Victor n'avait plus que Gregory.. Daniel etait couvé, surprotégé, gâté... recevant tout l'amour d'une mere jusque la distante. À l'adolescence, ils avaient reussit à se retrouver dans la même pension. Victor avait comprit tres tôt qu'ils étaient demis freres et faisait en sorte qu'il ne manque de rien. Personne ne savait à part la famille qu'ils étaient du même sang. En dehors, ils etaient seulement deux tres bons amis d'enfances. Gregory se demandait même si Catherine etait au courant... Il retrouve sa gouvernante dans le salon : " tu as fait le menage ? - oui, comme tu m'as dit... j'ai frotté tout ce qu'elle aurait pu toucher... j'ai changé la literie, laver toutes ses affaires... - parfait... et la cave ? - plus de traces non plus... les photos brulent dans le jardin... - je me demande comment il a pu oublier cette cachette... - il n'a jamais ete tres sentimentale... - le traiteur est venu ? - oui, tout est pret ne t'en fait pas... Nadia arrive... elle se prepare". Ils entendent une voiture se garer, Maria se precipite à l'entrée pour les acceuillir... comme d'habitude, elle ne parle qu'en Portuguais... que Victor parle tres bien... c'etait une idée de son pere, embauchée des employées ne parlant pas Français pour que ses enfants apprennent plus facilement d'autres langues... grâce à cette méthode, lui et Daniel parlaient parfaitement Anglais, Portuguais, Italien, Allemand et un peu Russe... lui surtout, car son cadet n'était pas tres scolaire... ils suivent la domestique à l'interieur. Nadia sort juste à temps de la chambre et se place à côté de son amoureux... : " ça va ? Je suis bien ? - parfaite...". Catherine remarque tout de suite un détail, en entrant dans la piece : " je te l'avais dit Victor... j'aurais du choisir le bouquet blanc, il se serait mieux accorder avec les jonquilles... enfin..." la jeune fille accepte le bouquet avec un sourire : " il est magnifique... merci beaucoup, il ira merveilleusement bien dans la chambre... vous êtes magnifique, j'aimerais beaucoup porter ce genre de tailleur moi aussi... - je ne vois pas ce qui t'en empeches, ça t'irais tres bien - je suis trop petite j'ai l'impression que ça me grossit... je ne sais jamais comment m'habiller ". Victor en profite pour se moquer gentiment de sa femme : " ho mais Cathe n'est pas si grande que ça... elle met juste des talons... personnellement je la prefere en robe... je trouve que cette tenue la vieillit... - et moi je te prefererais avec vingt ans de moins... mais bon... on ne peut pas tout avoir... - ho pour ça tu as mon fils... - c'est tres drôle ça Cheri... tu n'as toujours pas digeré le fait que je lui offre la moto c'est ça ? - tu m'as offert une cravate pour le mien... - et toi un bouquet de fleurs pour notre anniversaire de mariage... ne te maris jamais Nadia... les hommes sont tous pareils... si tu me montrais un peu ta garde robe que je te conseilles ? - vous feriez ça ? - bien sur... ça ne te deranges pas Gregory ? - pas du tout... nous pourrions parler entre hommes comme ça, un verre Victor ? - avec plaisirs...". Les femmes partient, les deux hommes s'installent dans le canapé : " Catherine est en forme aujourd'hui... - ne m'en parle pas.... - il y a eu quelque chose entre elle et ton batard... ? - ils ont couchés ensemble... quelque temps avant de savoir notre lien de parenté... il ne savait même pas que c'etait la femme de son commissaire... - je vois... decidemment... il aime coucher avec la femme des autres... la tienne, la compagne de son ami... - hum... je suis mal placé pour lui faire la moral, mais j'avoue que l'apprendre ne m'a pas fait tres plaisirs... - j'imagine... pourquoi crois tu que je n'ai pas envie qu'il frequente trop la mienne..." le commissaire rit, mais une odeur le derange... Maria y va fort sur ses produits. Son regard se pose sur les jonquilles... Diana adore ses fleurs... synonime de printemps, de renouveau, de la vie qui renait apres la froideur de l'hiver... il repense au tatouage de la compagne de Gregory... une pivoine... : " qu'elles sont les fleurs preferées de Nadia ? Que je sache quoi lui offrir la prochaine fois ? - les joncquilles je pense... c'est ce qu'elle me demande à chaque fois...". Il n'a pas le temps de s'interroger plus longtemps, son telephone sonne : " excuses moi... je dois repondre...". Il se leve et s'eloigne de quelques pas : " oui c'est moi... oui... oui nous sommes bien chargés de l'enquete sur sa disparition pourquoi ?.... pardon ?" En voyant son ami devenir blanc, Gregory comprend que ça y est.... il s'empeche de sourire et prend un air inquiet quand les deux femmes reviennent : " je croit que l'appel concerne Diana..." Catherine a un mauvais pressentiment en entendant la conversation : " c'est impossible ! Vous en êtes certains ?! .... je... oui nous allons venir... non vous avez bien fait de m'appeler moi... je l'annoncerais moi même à mes hommes... oui... que votre legiste ne touche à rien.... qui est venus ? Sa mere... bon... tres bien... oui nous allons faire vite nous serons sur place dans la soirée... c'est ça..." il raccroche et tente de garder une convenance... : " c'etait... le capitaine de gendarmerie d'un patelin dans le Berry... ils... ils ont retrouvés... - Victor... ne me dit pas qu'elle... - désolé Cathe... mais... ils ont retrouvé le corps de Diana... sa mere l'a identifié... je... il faut que j'aille voir William... on doit aller là haut... - je viens avec toi... il aura besoin de soutient...". Gregory prend un air affligé : " je suis navré... quelle tragédie...". Il raccompagne ses amis jusqu'à leur voiture, il sert dans ses bras son demi frere et lui souhaite bon courage. Son plan commence... c'est maintenant que tout va se jouer... Nadia ne comprend pas qui est morte : " enfin... ne me dit pas que tu n'as pas suivit cette histoire ? La jeune assistante de vie enlevé alors qu'elle commençait sa tournée... son visage est partout en ce moment... il etait chargé de l'affaire c'est une amie proche de son batard... enfin c'etait... - ha... oui peut etre...". Ils rentrent à l'interieur. Pendant que Victor fonce jusqu'au commissariat... à sa surprise sa femme ne pleure pas : " c'est une erreure... c'est pas elle Victor... - ils ont retrouvé ses papiers sur elle ! Ne commence pas c'est assez dur comme ça ! - tu verras...". Elle regarde son telephone, la mere de Diana et elle sont en contact et elle sait qu'elle est chez sa fille... son dernier message date d'à peine une heure... impossible qu'elle ai fait le trajet jusque dans le Berry... mais ça, elle ne voulait pas le dire devant Gregory... Il arrive au poste, pale comme un linge et ordonne qu'on fasse venir William, Alexis et Daniel dans son bureau immédiatement. Catherine prefere attendre dans le petit coin à l'entrée... elle a demandé à la mere de la jeune femme de venir d'urgence au commissariat. Elle y était deja mais s'etait proposée de s'occuper du ravitaillement de l'equipecde son gendre. Les trois hommes entrent dans le bureau se demandant ce qu'il va leur annoncer... William chuchotte à son cousin : " t'as fait quoi encore pour le mettre dans cet etat ? - mais rien ! C'est pas moi je te jure !". Victor demande à son lieutenant de s'assoire : " William... Alex assis toi aussi mon grand... - mon grand ? Pourquoi pas fiston aussi... ça va ? - pas maintenant Alexis.... c'est serieux... j'ai reçut un appel... de la gendarmerie de Saint Amand dans le Berry.... je ne sais pas comment vous annoncez ça mais... William... je suis sincerement désolée... mais... ils ont retrouvés le corps de Diana... sa mere l'a identifié... c'est finit William...". Il s'attendait à une explosion de colere, des larmes... mais pas à un regard géné...: " heu... sa mere ? - oui... et elle avait ses papiers sur elles... - mais... commissaire... c'est impossible... - je sais que c'est dur à accepter... mais helas... - non mais je veux dire... sa mere... - et bien quoi sa mere !?". La porte s'ouvre dans un fracas qui les fait sursauter : " COMMENT ÇA MA FILLE EST MORTE ET J'AI IDENTIFIÉ LE CORPS !!????" William se leve : " sa mere est ici depuis plusieurs jours... elle n'a pas quitté le commissariat aujourd'hui... sauf pour aller à la boulangerie... - Tiens ton sandwich ! Alors c'est quoi ces histoires !? Votre femme m'a dit que vous aviez reçu un appel !? - tu vois Victor... c'est pour ça que ça ne peut pas être Diana... Alexis, Tresors, laisse donc ta place...". le jeune homme attrape au passage son repas. Le commissaire ne comprend pas ce qu'il se passe... il se sert un verre qu'il avale cul sec : " ça veut dire qu'une femme a usurpé votre identité... mais malheureusement... ça ne veut pas dire qu'elle ne soit pas morte quand meme... - quand ma Jenny est morte je l'ai sentit tout de suite, Diana est bien vivante... je le sais, je suis sa mere quand meme... bon ! Qu'est ce qu'on attend ?! On y va ?! - on y va ? - he bien on va voir qui c'est fait passer pour moi ! Et si le cadavre avait les papiers de Diana ils auront besoin de sa vraie mere pour l'identifier non ? Bougez vous bon sang ! - heu... je vais deja les rappeler pour les prevenir qu'ils ont une arnaqueuse dans leur bureaux... elle y est peut etre encore... mais oui... il faut y monter... allez preparer vos affaires vous deux on y passeras surement la nuit... - yes... hum... vous devriez prevenir votre ex et votre mari non ? - ils vont vouloir venir... enfin j'imagine que c'est normal qu'ils le sachent... nous irons dans ma famille, je t'appelles sur la route William pour te dire où on en est... Patrice roule comme un vieux... - prenez votre temps... je ne veux pas vous donner de faux espoirs mais moi non plus je ne pense pas qu'elle soit morte... ce n'est necessaire de se presser et d'avoir un accident... commissaire ? On se rejoint ici nous ? - oui... William a raison preparez vos affaires tranquillement et faites la route sans imprudences..." Catherine raccompagne la mere de la jeune femme, lui disant que si elle a besoin de quoi que se soit elle n'a qu'a l'appeler. Victor se frotte les yeux : " bon sang.... bon... je les rappelle... filez vous deux on part dans une heure... Daniel ? J'aimerais que tu diriges le poste en mon absence.... - bien sur..." il compose le numero et tombe sur le capitaine de gendarmerie : " allo ? Oui, c'est le commissaire Martin... oui... ecoutez... il y a un soucis... la mere de la victime quitte à l'instant mon bureau... vous avez eu à faire à une impostrice... elle est toujours à l'IML ? .... evidemment... écoutez, nous arrivons et la mere de Diana Roux également, nous y serons en fin d'apres midi... où avez vous retrouver le corps ? D'accord... à tout à l'heure capitaine...". Il sort du commissariat, Catherine a deja demarré la voiture : " allez monte... J'ai appelé le majordome il prepare tes affaires... - merci... tu savais que sa mere etait dans le coin ? - oui... je n'ai pas voulu le dire devant l'autre... - tu as bien fait... - vraiment ? - oui... j'ai tendance à trop lui faire confiance et à lui parler de trop de choses... ce n'est pas ce qu'un commissaire doit faire...". Pendant qu'ils vont dans leur maison de ville, Alex et William prepare rapidement un sac chez le brigadier chef : " tu fait quelles taille en caleçon ? Pareil que moi ? - yes... c'est juste pour une nuit... met moi un de tes sweats et ça irat... c'est vraiment bizarre... pourquoi le tueur a fait ça... faire reconnaitre le corps... - c'est clair... il esperait quoi ? Que sa vraie mere serait pas au courant à un moment ? - je sais pas... il avait l'air intelligent... il a tout prevut pourquoi faire ça d'un coup...? - en tout cas... je suis pas rassuré... le chef a raison... y'a quand meme une probabilité que se soit bien elle.... - il veut la declarer morte... peut etre juste par pur sadisme...?". Ils prennent leurs affaires, Alex attrape des canettes de sodas dans son frigo et les fourrent dans le sac : " une chance que sa mere nous ai ramené les sandwichs... j'ai toujours revé de manger dans une jaguar...". William sourit... les deux policiers retrouvent leur chef. Le brigadier chef siffle : " sympas ta caisse... t'en as combien ? - trois... quatre avec celle de Catherine... faites gaffes aux miettes... - Monte devant William... j'ai toujours revé être à l'arriere d'une de ses voitures de riches... allez Victor... en avant ! Menez moi à Saint Amant, et ne trainassez pas...". Il leve les yeux au ciel... Blake sort le girophare de la boite à gant et le place sur le toit : " merci William... tu lit dans mes pensées... j'espere que personne n'a peur de la vitesse ?". Le commissaire demarre au son de la sirene. Il ne dit rien pendant un long moment... se contentant de soupirer en voyant son fils mettre des miettes partout. C'est William qui rompt le silence : " vous savez où ils ont retrouvè le corps ? - dans le canal... apparement il auraut derivé depuis un ou deux jours... - hum... dans l'eau... comme Jennifer .... - qui ? - Jennifer, la soeur de Diana... sa mere l'a evoqué tout à l'heure, elle s'est noyée et son corps n'a jamais ete retrouvé... je disais à Alex tout à l'heure que le tueur avait peut etre voulu faire souffir ses proches... - j'aimerais que tu te prepares au fait que c'est peut être William... - impossible...ses parents sont deja partit, elle vient de m'envoyer un message " son cousin avale sa bouchée : " c'est fou quand même... faudrait interroger sa mere, pour savoir si elle a reperé quelqu'un qui lui aurait volé ses papiers... mais elle est aussi tete en l'air que Didi... elle a pas du remarquer grand chose... - en tout cas, si c'est pas Foxy , on aura peut etre de nouveaux elements pour coincee ce taré... - ho c'est marrant ! Tu viens de doubler une voiture je crois que c'est celle de ses parents...". Son pere hausse les épaules et continue à faire monter l'aiguille de son compteur. Alex regarde par la vitre arriere et esquisse un sourire : " Victor, mon brave, accelerez la marée chaussée nous talonne". Il fronce les sourcils, regardant dans ses retroviseurs : " ho merde ! Ils font chier ceux la !". Les girophares se rapprochent et il finit par se faire doubler par une voiture qui lui fait signe de prendre la prochaine sortie : " Pourquoi tu as enlevés le girophare ? - il deconnais commissaire....". Ils s'arretent et le gendarme ordonne de sortir de la voiture : " Deux cent soixante kilometre heure ! Dites adieu à votre permis ! Sortez vos papiers !". Victor sort sa plaque : " police... on est sur une affaire on doit se rendre à Saint Amant ! Ce sont mes hommes, le lieutenant Blake et le brigadier chef Lours... on bossent sur un meurtre on est pressés ! - ha... et bien toutes nos excuses commissaire... mais... il n'y a rien qui vous oblige à rouler si vite... - pardon ? On a une famille qui attend de savoir si le cadavre qui nous attend est celui de leur fille, allez leur dire qu'on est pas si pressé ! - pas la peine d'etre desagreable... vous ne poursuivez pas un criminel sur la route, police ou pas ça ne vous donne pas tout les droits... - vous êtes rattachés à qu'elle caserne vous ?! - Celle d'Issoire - parfait..." il sort son telephone et appelle un numero, Blake tente d'apaiser l'echange : " excusez le... il est un peu tendu, nous sommes sur l'affaire depuis des mois... une jeune fille disparut... qui se trouve être ma compagne... - ha oui en effet j'en ai entendu parler... toutes mes excuses lieutenant... mais votre chef est un vrai danger, une automobiliste nous a appelé pour un chauffard sur l'autoroute, des collegues l'ont flasher à presque trois cent...". Le commissaire lui tend son telephone : " tenez... votre superieur veut vous parler... - allo ? Commandant... oui... alors il a ete flashé à deux cent quatre vingt quand même... donc je veux bien les laisser partir mais pas n'importe comment... oui... non mais prefet ou pas... je fait mon travail moi commandant...d'accord... à vos ordres... c'est ça au revoir...". Il lui rend sans sourciller : " vous pouvez repartir... mais c'est pas vous qui reprenez le volant... - pardon ? C'est ma voiture ! - ben vous devez etre assuré comme tout le monde non ? Donc n'importe quelle personne titulaire du permis hors periode probatoire peut la conduire... votre lieutenant par exemple..." Alex le coupe : " le lieutenant etant moitié Anglais, il a tendance à pas tenir sa droite... c'est pas tres prudent... alors que moi..." il echange un sourire moqueur avec le gendarme : " donnez vos clefs à votre brigadier... il m'a l'air responsable - responsable lui !? On voit que c'est pas votre... homme... - de toute façon vous n'avez pas le choix, c'est ça soit j'immobilise votre vehicule... mon chef m'a ordonné de ne pas vous retirer le permis, mais il n'a rien dit pour votre voiture...", il s'execute à contre coeur... le capitaine les salut : " desolé de vous avoir retenus messieurs... lieutenant j'espere sincerement que c'est pas votre copine, je vous souhaite bon courage... - thank's... - quand à vous brigadier, je vous fait confiance, lui repasser pas les clefs à la prochaine sortie... - comptez sur moi capitaine... - et levez le pied... votre cadavre n'est plus à cinq minutes pres..." Alex explose de rire : " ha bon sang... c'est exactement ce que votre copine aurait dit lieutenant..." le commissaire s'agace : " gardez votre humour deplacé pour vous brigadier ! On a assez perdu de temps !". Il demarre et retourne sur l'autoroute, à peine quelques kilometres plus loin...: " allez, prend la sortie est rend moi le volant... - t'as entendu le capitaine ? - Alex.... - quoi Alex ? Tu vas faire quoi ? Appeler quelqu'un pour faire pression ? N'y pense meme pas, je te rappelle que mon pere est commissaire de police... - roule plus vite alors ! Bon sang ! C'est une porshe pas une twingo ! - je suis à la limite autorisée...". William sourit : " ne vous inquietez pas... le capitaine a raison... on est pas à cinq minutes pres... - de toute façon, on est presque arrivé... apres c'est que de la nationale...". Victor grogne mais prend son mal en patience. Il sait tres bien qu'il ne lui laissera pas le volant à nouveau... : " attention l'embrayage !... pourquoi tu le laisses passer t'avais la priorité !? - et ? Ça empeche d'etre sympas...?". Le commissaire soupire tout le reste du trajet... ils arrivent comme prevut, en fin d'apres midi. En même temps que les parents de Diana. Victor recupere ses clefs : " j'espere que tu as bien profités, tu ne l'auras pas au retour... - c'est pas mal, mais je prefere ma moto". William questionne sa belle mere : " vous avez fait bonne route ? - ne m'en parle pas ! Un fou furieux nous as doublé sur l'autoroute ! J'ai appelé les gendarmes, ils l'ont vite arrêté ce malade !" Alexis est prit d'un fou rire incontrolable, sous le regard noir de son pere. Blake se retient et laisse la mere de sa compagne raler : "il y a des dangers publics ! On se demande ce qu'ils ont à compenser avec de tels engins !" Le brigadier l'embrasse sur la joue : " changez pas madame Roux...". Le commissaire leve les yeux au ciel : " bon... on peut passer aux choses serieuses...?". Son fils essuit une larme et acquiesse... le groupe entre dans l'institut medicaux legale où le capitaine Bisson les attends : " bonjour... qui va reconnaitre le corps ?". Son pere et sa mere se regardent. Sans savoir pourquoi, William sent la dispute venir...
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