CHAPITRE XVINous trouvâmes milady sans autre lumière que celle de sa lampe à lire, dont l’abat-jour était baissé de façon à cacher sa figure. Au lieu de nous regarder en face selon sa coutume, elle ne quitta pas la table, et tint ses yeux fixés sur un livre ouvert devant elle. « Sergent, dit-elle, est-il important pour la perquisition que vous faites, d’être prévenu à l’avance qu’une personne habitant la maison désire la quitter ? — C’est très-important, milady, répondit-il. — Je dois alors vous dire que miss Verinder a l’intention d’aller passer quelque temps chez sa tante, Mrs Ablewhite, de Frizinghall. Elle compte nous quitter de très-bonne heure demain matin. » M. Cuff me regarda. Je fis un pas en avant pour parler à ma maîtresse, mais le cœur me manqua, je l’avoue, et je reculai