– Et alors vous ne partez que ce soir? – Oui, la Lison va être réparée, on finit d’ajuster la bielle… Et j’attends mon mécanicien, qui s’est donné de l’air, lui. Vous le connaissez, Jacques Lantier? Il est de votre pays. Un instant, Roubaud resta sans répondre, absent, l’esprit perdu. Puis, avec un sursaut de réveil: – Hein? Jacques Lantier, le mécanicien… Certainement, je le connais. Oh! vous savez, bonjour, bonsoir. C’est ici que nous nous sommes rencontrés, car il est mon cadet, et je ne l’avais jamais vu, là-bas, à Plassans… L’automne dernier, il a rendu un petit service à ma femme, une commission qu’il a faite pour elle, chez des cousines, à Dieppe… Un garçon capable, à ce qu’on dit. Il parlait au hasard, d’abondance. Soudain, il s’éloigna. Au revoir, Pecqueux… J’ai à donner un c