M. de Saint-Bérain arrivait sur ces entrefaites. Il trouva sans effort le mot de la situation. – Eh mais ! s’exclama-t-il, le visage épanoui, ce sont des asticots ! Et c’étaient bien des asticots, en effet, car il s’y connaît, M. de Saint-Bérain. Déjà il se baissait, afin d’en faire une ample provision. – Toi, y en a pas besoin, lui dit Tongané. Y en a beaucoup dans route. Eux beaucoup mauvais, pousser partout. Pas moyen faire crever. Voilà qui nous promet de belles nuits ! Et les naturels, comment s’accommodent-ils de ces légions de vers ? Sans doute, j’ai pensé tout haut. – Eux manger, Mossié, fit Tongané. Y a bon ! Mlle Mornas, n’ayant pas les goûts simples des habitants de ces contrées, allait tout bonnement s’installer sous une des tentes, quand Moriliré vint lui dire qu’une je