Aux environs de Conakry, la route suit une ligne à peu près droite, dans un pays peu accidenté. Elle est bordée de terres assez bien cultivées. Champs de maïs ou de mil, et quelques bouquets d’arbres : cotonniers, bananiers, papayers. On rencontre de rares hameaux parfaitement insignifiants, auxquels M. Tassin attribue avec assurance des noms que je crois de pure fantaisie. Mais, pour nous, c’est exactement comme s’ils étaient authentiques. Vers dix heures, la chaleur augmentant, le capitaine Marcenay commande la halte. Nous avons fait une vingtaine de kilomètres depuis Conakry, ce qui est très beau. Nous allons déjeuner et nous reposer, puis, après une nouvelle collation, nous repartirons vers cinq heures de l’après-midi, et nous camperons pour la nuit vers les neuf heures du soir. Ce p