XXVID’Artagnan arrive à proposD’Artagnan toucha à Blois la somme que Mazarin, dans son désir de le revoir près de lui, s’était décidé à lui donner pour ses services futurs. De Blois à Paris il y avait quatre journées pour un cavalier ordinaire. D’Artagnan arriva vers les quatre heures de l’après-midi du troisième jour à la barrière Saint-Denis. Autrefois il n’en eût mis que deux. Nous avons vu qu’Athos, parti trois heures après lui, était arrivé vingt-quatre heures auparavant. Planchet avait perdu l’usage de ces promenades forcées ; d’Artagnan lui reprocha sa mollesse. – Eh ! monsieur, quarante lieues en trois jours ! je trouve cela fort joli pour un marchand de pralines. – Es-tu réellement devenu marchand, Planchet, et comptes-tu sérieusement, maintenant que nous nous sommes retrouvés