Chapitre XIIILucien n’avait jamais rencontré dans la société cette madame de Chasteller qui, autrefois, l’avait vu tomber de cheval à son arrivée à Nancy ; il l’avait oubliée ; mais par habitude, il passait presque tous les jours dans la rue de la Pompe. Il est vrai qu’il regardait plus souvent l’officier libéral, espion attaché au cabinet littéraire de Schmidt, que les persiennes vert-perroquet. Une après-midi, les persiennes étaient ouvertes ; Lucien vit un joli petit rideau de croisée en mousseline brodée ; il se mit aussitôt, sans presque y songer, à faire briller son cheval. Ce n’était point le cheval anglais du préfet ; mais un petit bidet hongrois qui prit fort mal la chose. Le Hongrois se mit tellement en colère et fit des sauts si extraordinaires, que deux ou trois fois Lucien fu