VII Les fiançailles Plus Tom cherchait à fixer son attention sur son livre, plus son esprit battait la campagne. À la longue, entre un soupir et un bâillement, il renonça à lutter. Il lui semblait que l’heure de la récréation ne sonnerait jamais. La chaleur était accablante ; aucune brise n’agitait l’air. Le murmure somnifère de vingt-cinq ou trente voix d’écoliers produisait une sorte d’engourdissement moral. Par une croisée ouverte, on voyait les collines de Cardiff dont les pentes vertes apparaissaient au loin sous une brume empourprée ; quelques rares oiseaux planaient dans l’air à une grande hauteur ; aucun autre être vivant ne se montrait, si ce n’est quelques vaches, et les vaches dormaient. Tom brûlait d’impatience. Au lieu de travailler, il comptait les secondes, ce qui ne serv