Ayez bon courage, surtout rentrez vite, ne montrez plus votre nez. Les deux hommes, enfin, partaient. – Au revoir, Françoise. – Au revoir, messieurs. Et, à cette seconde même, il y eut un épouvantable fracas. C’était un obus qui, après avoir démoli une cheminée de la maison de Weiss, tombait sur le trottoir, où il éclata avec une telle détonation, que toutes les vitres voisines furent brisées. Une poussière épaisse, une fumée lourde empêchèrent d’abord de voir. Puis, la façade reparut, éventrée ; et, là, sur le seuil, Françoise était jetée en travers, morte, les reins cassés, la tête broyée, une loque humaine, toute rouge, affreuse. Weiss, furieusement, accourut. Il bégayait, il ne trouvait plus que des jurons. – Nom de Dieu ! nom de Dieu ! Oui, elle était bien morte. Il s’était bai