frustration

2109 Words
Ep.2 - tu es l'une des fiertés de cette famille. En voici déjà une porte que notre seigneur tout puissant ouvre. dit maman - oh la la la la la. Je ne sais pas ce que vais te donner. Mon père fouille ses poches et elles sont malheureusement vide. Son visage s'assombrit. - t'inquiètes papa. Voir ce sourire sur ton visage m'enchante déjà. -je voulais t'acheter au moins un petit jus pour fêter la nouvelle. - non papa ça va - donc ça veut dire que bientôt notre vie va changer ? Dieu n'oublie jamais ses enfants. Continue glinda avec un sourire aux lèvres - viens encore m'embrasser ma fille Ma petite mets de la musique à partir du téléviseur et nous esquissons Quelque pas de danse. jeune, brave lycéenne ( raison de mon entrée au lycée le plus prisé de la ville), mannequin de corpulence, je vis au Cameroun plus précisément à nkongsamba, chef lieu du département du moungo, une petite ville située dans la région du littoral avec mes parents et ma petite sœur; Wilfried étudiant dans la ville universitaire de Dschang mais effectué des job dans plusieurs villes. cette année, je vais en classe de terminale. Nous formons une belle famille malgré notre situation précaire. Mes parents bagarrent avec la vie depuis notre enfance pour que nous enfants ne manquions de rien mais faut croire que c'est pas assez! Raison pour laquelle je bosse dans un restaurant afritude. J'y bosse à temps partiel en vue d'alléger la tâche trop lourde pour les parents à la maison. Qu'est-ce que j'ai comme salaire ? Nada. Des repas parfois. Je bosse pour des repas. Est ce juste ? Et bien c'est l'expression même du fort opprimemant les faibles. Le capitalisme. L'exploitation de l'homme par l'homme. Ai je le choix ? Oui. Mais, je préfère ça à rien. C'est mieux d'avoir des repas que rien non? Côté étude ils nous ont toujours encouragé. N'ayant pas poussés les études assez loin, ils bataillent pour que nous ne vivons pas dans les mêmes conditions qu'eux dans leur enfance. Selon eux, il y'a amélioration... Mon papa cumule deux fonctions celle d'agriculteur et de menuisier. Ma maman qu'en à elle est à la fois ménagère, vendeuse de beignets et couturière. ... Je n'étais pas la majore de mon établissement mais j'étais parmi les meilleurs. C'était toujours après au moins cinq mois que mes frais scolaires étaient payés. A un niveau, le directeur ou le proviseur était externué de me chasser à tout bout de champ parce-que je ne payais pas mes frais scolaires. Et vu que j'étais ponctuelle et intelligente, mes délais étaient ajournés. C'est 10 ans après ma naissance que mon acte de naissance avaient été établi. Pourquoi ? La précarité. Si ce n'était pas une condition pour avoir mon Concours d'étude primaire, je ne l'aurais pas eu à l'heure qu'il est. C'est avec beaucoup de chance que j'arrivais à l'heure à l'école. Il fallait que je me réveille à 4heures, exécute mes tâches ménagères et emprunte le chemin à 5h. 2heures 30 minutes de route pour 3 kilomètres. J'étais une fusée. J'avais des roues à la place des pieds. Après les cours, je devais passer parfois au champ pour porter le sac qui contenait la nourriture ou aller au marché pour assister ma mère. Une ado avec les difficultés !!! Voyant le conditions dans lesquelles je vivais et mes atouts intellectuels, mon ancien dirlo a vite fait de constituer mon dossier pour une bourse dans le prestigieux lycée Alfred saker. Ce genre d'établissement réputé excellente. D'après les dires, une fois diplômé de là, les employeurs vous courent après. Quand on est intelligent on a des privilèges... *** Lorsque Daniel se réveille, la première chose qu'il fait avant de se brosser les dents est de consulter l'état de sa sœur. - tu n'as plus mal? Demande t'il au chevet de son lit. - si. J'ai encore de la fièvre. - tu as bu les comprimés que je t'ai donné hier? - oui - je ne vais pas en cours aujourd'hui, je vais veiller sur toi. - ma santé ne dépend pas de ta présence Daniel. Va à l'école, si papa apprend que tu as raté l'école il ne te louperas pas. Ils s'échangent un regard mystérieux après cette phrase et puis Daniel devient tout étrange. Il lui fait une bise sur le front et s'en va. Une fois dans sa chambre, une de ses domestique lui tend ses vêtements du jour. - vous ne savez pas repasser ou quoi? C'est quoi ces traits bizarres? Foutez le camp d'ici rapidement. Lui dit il avec arrogance. La demoiselle s'en alla plus vite qu'elle n'était venu. Il prit le vêtement, le repassa lui même et s'en alla au volant de son 4×4. *** Smith Aujourd'hui c'est le premier jour de la rentrée scolaire. Je suis excitée comme une puce. Ma nouvelle école est est à 5 km de la maison. C'est éloigné ? Oh que non. Pas pour moi du moins. Depuis la conception j'effectuais des dizaines de kilomètres. C'est pas 5 km qui est long. Pour la petite histoire, ma mère m'a raconté je suis née. Mon père était en allé à la plantation pour cherché de quoi manger. Heureusement, les voisins étaient là. La mère de Jordan plus précisément était là. Il y avait pas d'engin de transport à cette heure et surtout dans notre quartier donc elle a dû marcher prenant appuie sur la mère de Jordan mon meilleur ami en pleine contraction jusqu'à l'hôpital. Voyez mieux ? À l'âge que j'ai, 5km est comme un pas pour moi. Je suis une Hussein bolt depuis la conception quoi hahaha... Je me brosse les dents, me douche, Brosse mes tresses, applique mon lait de toilette (mégnianga huile de palmistes) et enfile mon nouvel uniforme ( jupe plissée carrelée de couleur grise blanche et noir, un t-shirt blanc, une cravate noire, un béret casquette violet, une veste grise et des barres violettes). L'autre de mon ancien lycée a été vendu. Je me regarde dans le miroir et sourit. Je dois le dire, ce miroir a la taille d'un format A6. N'allez pas croire que je me mire entièrement. Il y'a pas la tune pour ça. Waouh j'ai l'air de quelque chose. Hier soir, j'ai effectué mes tâches ménagères raison pour laquelle ce matin j'ai consacré tout mon temps à me préparer. Je descends de ma chambre et m'achemine au salon. Mon père est déjà assis au salon - Bonjour papa - bonjour, tu porte un costume et des barres, tu es ravissante ce matin. Ton uniforme te va à ravir. comment as tu dormi ? -merci papa, j'ai bien dormi par la grâce du seigneur Jésus et toi? - j'ai également bien dormi ma fille et toi? -J'ai bien dormi papa. Et maman elle est où ? -Elle dort encore. Hier soir elle est rentrée très tard à cause de son travail. Tu n'ignore rien. -Et glinda ta soeur dort également -je vais la réveiller papa. J'arrive Ah cette gamine le sommeil prolongé c'est pour les gens riches quand on est pauvre et bien on se lève tôt même si c'est pour compter les étoiles du matin - aller aller op pop pop debout mademoiselle dis je en applaudissant -ahhh laisse moi dormir. Se lever tôt ne donne pas de l'argent tu sors ça d'où ? Tu ne vois pas ces vendeuses au marché central ? (Même dans le sommeil elle est irritable ?) -je te préviens si tu ne te lèves pas je vais te verser de l'eau froide -hummm -et bien c'est comme tu l'auras voulu je me dirige vers la cuisine et prend une bouteille d'eau je vais compter jusqu'à 3 1,2,3 - ahhhhhh (elle pousse un cri perçant) ne me dis pas que tu as osé. Tu as gâché mes tresses. - oui madame allé debout maintenant dis je en riant viens on va faire une prière matinal avec papa - j'arrive Mission réussie Pendant la prière matinal Papa: Dieu tout puissant créateur du ciel et de la terre et père de notre seigneur Jésus Christ merci pour le souffle de vie que tu nous accorde et pour les magnifiques enfants que tu m'as donné je pris que tu les accompagnent tout au long de cette journée, de cette année scolaire afin qu'ils deviennent de futurs leaders dans ce pays c'est au nom du père du fils et du saint esprit que nous avons priés Amen. Partageons la grâce du seigneur, et prions le notre Père qui est au cieux (...) -Amen -Amen - bonne journée mes enfants que le Sang puissant de Jésus vous protège. Je m'en vais à la plantation - et mon argent de beignets papa dit glinda - ne recommence pas réplique je - hier on a dormi le ventre affamé. Aujourd'hui encore on a pas déjeuné. Ça urge je sens des vertiges quand je parle - tu n'as pas de vertige petite. La famine n'a jamais tué personne. - je vais travailler davantage pour nous. S'il te plaît glinda, soit compréhensible d'accord ? - oui papa. Mais, je vais mangé quoi toute la journée; il y'a même pas un morceau de patate pour ne serait ce qu'emballer pour goûté - mange moi duplique mon père pour rigoler prend le couteau coupe moi et mange moi - hummmm fit elle toute boudeuse - bonne journée mes bébés -merci papa bonne journée à toi également dis je en lui faisant une bise sur la joue. - je ne suis pas un bébé. - mais tu fais comme un bébé hahaha Nous rirent tous. - bonne journée papa dit Glinda. En rentrant du champ garde moi les ananas s'il te plaît. -Et toi glinda tu as intérêt à vite t'apprêter pour aller en cours si non tu seras en retard. Ta nouvelle école est proche mais tu dois être ponctuels -oui maman dit elle pour m'entuber. -hahaha ouais c'est ça Sur mon chemin, je croise Jordan mon voisin, meilleur ami et petit ami secret. Il est à sa fenêtre et moi au rez de chaussé. Je l'envoie une bise par la main. Ce b****r voyage à travers le vent et lui parvient. Il sourit et me crie - bonne rentrée scolaire. - merci, bonne rentrée scolaire Jordan lui dis je tout souriante C'est ce que vous pensez, oui, on a pas de téléphone. Ou plutôt, je n'ai pas de téléphone c'est pour cela qu'on crie de si bonne heure. 20minutes plus tard, je suis devant le prestigieux lycée Alfred saker. Il y'a encore personne. je suis venu en premier on dirait et j'aime ça. je ne voudrais pas attirer l'attention surtout dans ce milieu. Je salue le portier, me dirige vers un banc à l'entrée du bâtiment qu'il m'a indiqué et prend place. Étant donné que la description n'est pas trop mon fort, l'établissement est sacrément magnifique et fabuleux, propre et impec. Un quart de minutes minutes s'écoulent, les élèves commencent à arriver accompagnés de grosses voitures. Même les enfants de mon âge sont au volant de grosses voitures. Cependant mon père n'a même pas un vélo pour ne pas dire une voiture. j'observe les marques de chaussures, les marques de gourmette, les boucles, les styles de sacs, mon odorat est contraint de remarquer des parfums enivrants. Mes yeux ne manquent pas de sortir de leurs l'orbites. Frustrée, émerveillée, contente je suis. Le luxe insolent de mes camarades de classe me fascine et me fustre. Puis, à un moment, je ravale ma salive puis des idées me torturent le cerveau. À l'instant T, je commence à réfléchir autrement et surtout à regarder les autres autrement. Je commence à envier les biens matériels des autres et à en vouloir à mon destin, à mes parents et à interroger Dieu. Je repense aux paroles de ma sœur on a pas droit à de beaux vêtements sacs ou chaussures de bonnes qualités. Je suis encore heureuse qu'un uniforme nous est imposée et que ma mère soit couturière. parce que si non je risquerais être la risée de tout le monde avec mon style vestimentaire et huée comme elle. Je me dis pourquoi moi? Pourquoi suis je dans ce pays et qui plus est dans cette ville ? Pourquoi suis je tombée dans cette famille? pas que je ne l'aime pas mais par humilité il faut avouer que nous sommes dans la m***e c'est à peine si nous mangeons deux repas par jour. Pour aller aller à l'école ont a pas droit à un quelconque argent de poche déjà qu'il en a pas assez raison pour laquelle je suis aussi mince...
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