IV Où Flor emploie un charme« Henri regardait Flor avec défiance ; moi-même, je ne pus me défendre d’un soupçon. Pourquoi ne nous avait-elle pas prévenus ? » — J’ai cru d’abord que c’étaient des voyageurs comme vous, dit-elle, répondant d’elle-même et d’avance à notre pensée ; ils suivaient le vieux sentier vers l’ouest ; nos hidalgos font presque tous ainsi. Il n’y a guère que le menu peuple à fréquenter les routes nouvelles… C’est seulement depuis notre entrée dans la montagne que leurs mouvements me sont devenus suspects… Je ne vous ai point avertis parce qu’ils sont en avant de nous désormais, et engagés dans une voie où nous ne pouvons plus les rencontrer. » Elle nous expliqua que la vieille route, abandonnée à cause de ses difficultés, passait du côté nord de Baladron, tandis que