III La gitanita« …… Je pleure souvent, ma mère, depuis que je suis grande ; mais je suis faite comme les enfants. Le sourire chez moi n’attend pas les larmes séchées. » Vous vous êtes dit peut-être déjà en lisant ce bavardage incohérent : mes impressions de bataille, l’histoire des deux hidalgos, l’oncle don Miguel et le neveu don Sanche, — mes premières études dans un livre d’escrime, — le récit de mes pauvres plaisirs d’enfant, — vous vous êtes dit peut-être : « C’est une folle ! » » C’est vrai : la joie me rend folle. — Mais je ne suis pas lâche dans la douleur. » La joie m’enivre. Je ne sais pas ce que c’est que le plaisir mondain et peu m’importe ; ce qui m’attire, c’est la joie du cœur. » Je suis gaie, je suis enfant, je m’amuse avec tout, hélas ! comme si je n’avais pas déjà bi